Ce que coûterait la restructuration de la dette grecque aux banques françaises

Par latribune.fr  |   |  207  mots
La Tribune Infographie / SSAULNIER
Dans une note publiée ce lundi, Fitch n'envisage pas de dégrader la note des six principales banques françaises en raison de leur exposition au risque grec. Avec 24,5 milliards d'euros, Crédit Agricole est la banque française la plus exposée principalement en raison de sa filiale locale Emporiki

Alors que les investisseurs s'attendent de plus en plus à une restructuration de la dette grecque, Fitch a publié ce lundi une nouvelle étude qui se veut rassurante. Les notes des six principales banques françaises - Crédit Agricole, BNP Paribas, BPCE, CM-CIC, La Banque Postale et Société Générale - ne seront pas, affirme l'agence de notation, dégradées en raison de leur seule exposition à la Grèce. Fitch souligne que ces six banques n'ont pas actualisé leur exposition au risque grec depuis mai 2010 excepté sur la dette souveraine. Et l'agence ajoute qu'elle ne croit pas que la Grèce constitue un risque matériel pour ces établissements, mais elle continue néanmoins de les surveiller et reste attentive à leur évolution.

Avec 24,5 milliards d'euros, Crédit Agricole est la banque française la plus exposée principalement en raison de sa filiale locale Emporiki. Et sur ce montant, 23,9 milliards sont des créances privées dont 21,3 milliards sont des prêts. Tandis que l'exposition de la banque verte à la dette grecque s'élève à 600 millions d'euros. Suivent BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 8 milliards (dont 5 milliards sur les titres d'Etat grecs) et 6,2 milliards (dont 2,7 aux obligations grecques) d'euros d'exposition.