Les valeurs bancaires françaises et allemandes figuraient parmi les plus fortes baisses des marchés européens ce lundi, alors que l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn accroît l'incertitude autour de la crise de la dette euro.
Le directeur du Fonds monétaires international (FMI) et jusqu'ici favori des sondages pour l'élection présidentielle de 2012 en France a été inculpé dimanche d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration par le parquet de New York.
"Aux yeux des investisseurs, l'arrestation de Strauss-Kahn peut éventuellement retarder le calendrier de traitement du problème grec. Or, le marché attend que ce dossier avance", commente un analyste bancaire auprès de l'agence Reuters.
"La crise au FMI déclenchée par l'arrestation spectaculaire de son DG français, pourrait remettre en cause la bonne volonté de l'institution vis à vis d'une nouvelle opération de soutien de la Grèce", explique de son côté Arnaud Poutier chez IG Markets France. "Alors que le DG du FMI a toujours écarté l'idée d'une restructuration de le dette hellène, l'EUROFIN (réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, ndlr) du jour pourrait parler ouvertement de cette option".
A la clôture, Crédit Agricole perdait 1,26% à 10,93 euros, Société générale 0,64 % à 41,93 euros, BNP Paribas 1,01% à 53,08 euros.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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