RBS en perte à cause de la Grèce et de l'Irlande

Par latribune.fr, avec Reuters  |   |  251  mots
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La banque, contrôlée à 83% par l'Etat britannique depuis la crise financière, a passé une dépréciation de 733 millions de livres sur son portefeuille obligataire grec d'une valeur totale de 1,43 milliard de livres.

Royal Bank of Scotland (RBS) a annoncé ce vendredi une perte imposable de 678 millions de livres (783 millions d'euros) au deuxième trimestre en raison de pertes sur des obligations grecques et de difficultés de remboursements de prêts en Irlande. Pire encore, RBS a annoncé une perte nette de 1,425 milliard de livres (1,64 milliard d'euros) pour le 1er semestre 2011, contre 9 milliions d'euros l'anéne précédente.  Au deuxième trimestre 2010, la banque britannique avait dégagé un bénéfice avant impôt de 1,17 milliard de livres. En fin de matinée, la valeur reculait de plus de 11% environ, à 27,83 pence.

Le total des dépréciations sur mauvaises créances de la banque a atteint près de 2,3 milliards de livres, contre 2 milliards au premier trimestre 2011 et 2,5 milliards au deuxième trimestre 2010. RBS, contrôlée à 83% par l'Etat britannique depuis la crise financière, a passé une dépréciation de 733 millions de livres sur son portefeuille obligataire grec d'une valeur totale de 1,43 milliard de livres.

La banque a aussi passé une charge de 1,25 milliard de livres sur les activités de sa filiale irlandaise Ulster Bank, dont les clients sont confrontés à la chute du marché du logement, soit à peine moins que la dépréciation passée au premier trimestre sur ce même actif.

Le bénéfice a également été affecté par une provision de 850 millions de livres prise pour couvrir les coûts de remboursement de clients ayant potentiellement trop payé pour certaines polices d'assurance.