JPMorgan Chase : la rémunération du PDG bondit de 35%

Par latribune.fr  |   |  337  mots
En 2014, Jamie Dimon avait touché 20 millions de dollars dont un bonus en numéraire de 7,4 millions, qui était son premier en trois ans.
Jamie Dimon a perçu 27 millions de dollars en 2015, dont 20,5 en stock options. L'année dernière, JPMorgan a vu ses bénéfices grimper de 12,4%.

Un total de 27 millions de dollars (24,95 millions d'euros): c'est ce qu'a touché en 2015 Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan Chase, après des bénéfices record pour la banque malgré une réglementation plus stricte. Cela représente une augmentation de 35% (7 millions de dollars, soit 6,47 millions d'euros) sur un an.

Dans le détail Jamie Dimon, considéré comme l'un des plus puissants banquiers des Etats-Unis, a perçu un salaire de base de 1,5 million de dollars et un bonus en numéraire de 5 millions de dollars. Le reste - 20,5 millions de dollars (18,94 millions d'euros) - est en stock-options, selon un document adressé jeudi à la SEC, le gendarme de la Bourse américain. En 2015, JPMorgan a réalisé un bénéfice net de 24,44 milliards de dollars, en hausse de 12,4%, et a surtout vu ses amendes juridiques fondre nettement.

Un rémunération contestée en 2014

Devenu PDG de JPMorgan Chase en 2006, Jamie Dimon a vu son salaire grimper quasiment de façon continue. Il a gagné 15,2 millions en 2009 puis 23 millions en 2010 et 2011. Sa rémunération avait diminué à 11,5 millions de dollars en 2012, en raison du scandale des mauvais paris risqués d'un trader londonien de la banque, baptisé "la Baleine de Londres", qui avait coûté 6,2 milliards de dollars de pertes à l'établissement et de lourdes amendes infligées par les autorités de régulation. Mais depuis, il y a eu un rattrapage.

En 2014, Jamie Dimon a touché 20 millions de dollars dont un bonus en numéraire de 7,4 millions, qui était son premier en trois ans. Il n'était toutefois pas le banquier le mieux payé: Goldman Sachs, Morgan Stanley et Wells Fargo avaient gâté un peu plus leurs patrons. La rémunération de Jamie Dimon avait néanmoins été contestée par deux influents cabinets de conseils aux actionnaires. Ces derniers - ISS, Institutional Shareholder Services, et Glass Lewis - estimaient que cette rémunération n'était alignée ni sur les résultats ni sur la performance.

(Avec AFP)