Comme plusieurs groupes financiers, Allianz a été impacté par son exposition à la dette grecque. Le groupe allemand a fait état ce vendredi d'une baisse plus marquée que prévu de son bénéfice net du deuxième trimestre, sous le coup d'une dépréciation de 326 millions d'euros passée sur ses titres de dette souveraine grecs.

Le résultat net du premier assureur européen a reculé de 8,2% sur les trois mois à fin juin, à un milliard d'euros, alors que les analystes interrogés anticipaient en moyenne 1,34 milliard d'euros. Le groupe allemand, dont le résultat opérationnel de 2,3 milliards d'euros est ressorti pour sa part à un niveau légèrement supérieur aux attentes des spécialistes, a également confirmé son objectif de bénéfice opérationnel de huit milliards d'euros sur l'ensemble de l'année, avec une marge d'erreur de 500 millions.

De son côté, le numéro deux européen a été moins exposé à la Grèce. Jeudi, Axa a annoncé des résultats trimestriels meilleurs que prévu même s'il a subi une dépréciation de 92 millions d'euros sur la Grèce.

Peu avant la publication d'Allianz, le britannique Prudential a annoncé une progression, plus marquée que prévu, de 25% de son bénéfice opérationnel semestriel, à 1,06 milliard de livres (1,2 milliard d'euros), à la faveur d'une forte croissance dans les pays d'Asie du Sud-Est.