Les principaux paramètres financiers d'Axa pour le premier semestre, annoncés ce jeudi, sont meilleurs que prévu. Le résultat opérationnel ressort en hausse de 10% à 2,222 milliards d'euros, le résultat courant progresse de 9% à 2,393 milliards d'euros et le résultat net est multiplié par plus de quatre à 3,999 milliards d'euros, grâce notamment aux cessions opérées par le groupe.
Axa a également mis en avant la progression de la marge sur affaires nouvelles en assurances Vie, épargne, retraite qui est passée de 21% à 26%, et l'amélioration de 3,8 points de son ratio combiné à 99,2% pour démontrer son redressement.
Si l'assureur a subi une dépréciation de 92 millions d'euros sur la Grèce au premier semestre, sa faible exposition sur le pays lui aura permis - contrairement à d'autres grandes valeurs financières comme Société générale - d'échapper à des pertes conséquentes.
"Les résultats de ce premier semestre démontrent que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs fixés dans notre plan stratégique Ambition AXA", a indiqué dans un communiqué le PDG, Henri de Castries.
Si les marchés ont initialement salué le plan stratégique 2015 présenté en juin, le cours de Bourse a souffert, à l'instar du secteur, de la crise de la dette souveraine dans la zone euro.
Le plan d'Axa fixe plusieurs objectifs comme celui de dégager 24 milliards d'euros cumulés de "cash flows" opérationnels disponibles de 2011 à 2015 et 15% de ratio de retour sur fonds propres. Axa compte aussi redéployer une partie de son capital vers les pays émergents et comprimer ses coûts dans les pays matures.
Cette stratégie s'est traduite en 2010 par la vente d'une partie de ses activités d'assurance-vie au Royaume-Uni et par le rachat des activités asiatiques de la filiale australienne Axa APH. La cession de la filiale canadienne annoncée en juin dernier s'inscrit aussi dans cette démarche.
L'action Axa a légèrement surperformé le secteur en 2011 avec un repli de 3,37% depuis le début de l'années contre un retrait de 7,87% pour l'indice européen des assurances.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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