Standard & Poor's abaisse la note de BNP Paribas

Par latribune.fr, avec Reuters  |   |  299  mots
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Après avoir revu à la baisse la note de l'Espagne ce vendredi, l'agence de notation a baissé la note long terme de BNP Paribas de AA à AA-. Les notes de BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel et Société Générale sont restées inchangées.

PARIS (Reuters) - Standard & Poor's (S&P) a annoncé vendredi avoir abaissé la note à long terme de BNP Paribas de "AA" à "AA-", ainsi que le Bicra (Banking Industry Country Risk Assessment) de la France de groupe 1 à groupe 2.

L'agence de notation a en revanche confirmé les notes de BPCE, Crédit agricole, Crédit Mutuel , et Société générale.

"Les perturbations sur le marché du refinancement et le sentiment défavorable de marché ont révélé que les profils de financement et de liquidités des cinq banques sont plus vulnérables que nous le pensions", explique S&P dans un communiqué.

Dans ce contexte, l'agence, dont la perspective pour les cinq établissements est stable, dit s'attendre à une baisse des résultats financiers des banques et à un renchérissement du coût du financement.

"Compte tenu de l'ensemble des décisions prises cette semaine pour le secteur bancaire mondial BNP Paribas reste l'une des banques les mieux notées", a réagi de son côté BNP Paribas.

La banque, qui rappelle également l'ensemble des mesures prises par les agences de notation sur le secteur bancaire depuis fin septembre, souligne être notamment notée Aa2 par Moody's.

Le 14 septembre, Moody's a toutefois décidé de prolonger l'examen de la note de BNP Paribas.

Jeudi, la troisième grande agence de notation mondiale, Fitch, a placé sous surveillance négative les notes à long terme de BNP Paribas (AA-) et Crédit Agricole (AA-), dans le cadre de son évaluation périodique des établissements européens.

BNP Paribas a perdu 3,28% vendredi à la Bourse de Paris, Société générale a abandonné 3,56% et Crédit agricole 1,61%, la perspective d'une recapitalisation des banques pour surmonter la crise de la dette souveraine continue de peser sur les bancaires.