Liborgate : la Société générale serait assignée à comparaître aux Etats-Unis

Par latribune.fr, avec AFP  |   |  266  mots
16 banques au total seraient assignées à comparaître aux Etats-Unis, dans le cadre du scandale du Libor, selon le Wall Street Journal. Copyright Reuters
Selon le Wall Street Journal, 16 banques au total seraient assignées à comparaître par les Etats de New York et du Connecticut, dans le dossier de la manipulation du taux interbancaire Libor.

La liste s'allonge. Selon le Wall Street Journal, neuf banques supplémentaires auraient été assignées à comparaître par les Etats de New York et du Connecticut, dans le cadre du scandale des manipulations du Libor, ce taux interbancaire de référence qui influence un grand nombre de produits financiers grand public. Les neuf banques en question seraient Bank of America, les japonaises Norinchukin et Bank of Tokyo Mitsubishi, Credit Suisse, la britannique Lloyds, la néerlandaise Rabobank, Royal Bank of Canada, l'allemande West LB et... la Société générale.

Mi-août, sept banques avaient déjà été assignées à comparaître par les Etats de New York et du Connecticut, dont les investigations s'ajoutent à celle de l'Etat fédéral et des autorités boursières américaines et internationales. Il s'agissait des américaines JPMorgan et Citi, de la suisse UBS, de l'allemande Deutsche Bank et des britanniques HSBC, Royal Bank of Scotland et Barclays. Cette dernière avait fait éclater au grand jour l'affaire du Libor, en juin, en révélant qu'elle allait débourser 360 millions d'euros pour mettre un terme à des enquêtes des régulateurs américain et britannique sur la manipulation de ce taux interbancaire.

Par ailleurs, fin septembre, la FSA, le gendarme de la Bourse au Royaume-Uni, avait dévoilé son projet de réforme - en douceur - du Libor. Celui-ci devrait être désormais basé sur une moyenne de transactions effectives, et non plus calculé quotidiennement par l'Association des banques britanniques, après un rapide sondage auprès d'un panel de grandes banques.