Un nouveau drone s'écrase à Nice

Par Tiphaine Honoré  |   |  314  mots
Personne n'a été blessé dans le crash de l'engin, mais une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l'incident.
Ce n'est pas la première fois, mais les crash de drones civils restent rares. Un de ces appareils volants téléguidés s'est écrasé vendredi dernier sur une plage de Nice, probablement suite à une perte de contrôle de son pilote.

Les aéronefs télépilotés peuvent-ils être dangereux? Vendredi, aux alentours de 9h30, un touriste Sud-coréen, amateur de drones, a lancé son engin depuis le sommet du château de Nice. Il aurait rapidement perdu le contrôle de cet Octopter S 1000 DJI (un matériel de type professionnel) qui s'est écrasé et a pris feu sur la plage du Castel. 

Des règles pourtant très strictes

Personne n'a été blessé, mais une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l'incident. Pour la Fédération professionnelle du drone civil (FPDC), elles sont claires: le pilote n'a pas respecté ni les règles établies ni les lois en la matière. D'abord le pilote n'était pas enregistré auprès de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), ensuite il n'avait pas d'autorisation préfectorale, enfin il n'était pas censé survoler une agglomération avec ce type d'appareil. 

Le président de la FPDC Emmanuel de Maistre dit s'inquiéter de "ces dérives" et veut "alerter sur les potentiels dangers des drones", qui ne sont pas des engins anodins.

"C'est très bien que les drones se démocratisent, mais il faut veiller à une expansion raisonnée de cette nouvelle technologie" explique-t-il. "Pour prévenir ce type d'incident, il faut bien faire connaître les règles, chose que nous tentons de faire depuis notre création. Par ailleurs, les fabricants et les vendeurs doivent aussi alerter leurs clients sur les risques potentiels".

Car même si le survol de personnes ou d'agglomérations est interdit, il est parfois ardu de connaître les limites exactes. Pour cela, la FPDC est en train de mettre en place un logiciel de partage aérien afin que chaque pilote puisse vérifier sur internet si la zone géographique qu'il compte survoler est autorisée.