Corruption en Inde : l'ex-patron de Finmeccanica blanchi

Par latribune.fr  |   |  300  mots
L'ancien patron du groupe italien d'aéronautique et de défense Finmeccanica, Giuseppe Orsi, mis en cause dans une affaire de pots-de-vin présumés, a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour fausses factures
L'ancien administrateur délégué du groupe italien Finmeccanica, Giuseppe Orsi, mis en cause dans une affaire de pots-de-vin présumés, a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour fausses factures mais blanchi d'accusations de corruption dans le cadre d'une enquête sur la livraison en 2010 de 12 hélicoptères au gouvernement indien.

L'ancien patron du groupe italien d'aéronautique et de défense Finmeccanica, Giuseppe Orsi, mis en cause dans une affaire de pots-de-vin présumés, a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour fausses factures mais blanchi d'accusations de corruption, selon l'agence Ansa. Le tribunal de Busto Arsizio, près de Milan, a rendu un verdict identique pour Bruno Spagnolini, ex-patron d'AgustaWestland, une filiale de Finmeccanica.

Les deux hommes étaient accusés de corruption internationale et de fausses factures dans le cadre d'une enquête sur la livraison en 2010 de 12 hélicoptères au gouvernement indien. "Je ne m'attendais à rien d'autre car je n'ai pas commis les faits" de corruption, a réagi Giuseppe Orsi, cité par Ansa peu après l'annonce du jugement. "La thèse de l'accusation s'est effondrée face au manque d'éléments probants pour faire état de faits de corruption", a pour sa part commenté son avocat, Me Ennio Amodio.

Finmeccanica plongé dans la tourmente

Giuseppe Orsi avait été arrêté en février dans le cadre de l'enquête, ouverte en avril 2012, et avait peu après renoncé à sa double casquette de président et d'administrateur de Finmeccanica. Cette affaire avait plongé Finmeccanica dans la tourmente à un moment où elle apparaissait déjà fragilisée financièrement par la mauvaise conjoncture économique et par d'autres affaires de corruption.

"Ce verdict, ajouté à la décision qui a reconnu que Finmeccanica était complètement étrangère aux faits contestés libère Finmeccanica du poids qui nuisait à son image internationale", s'est réjoui Mauro Moretti, directeur général du groupe. La décision permet aussi au groupe de rouvrir les discussions avec les institutions indiennes, interrompues par les soupçons qui planaient autour des 12 hélicoptères, a-t-il ajouté dans un communiqué.