Le ministre Jean-Yves Le Drian vante les atouts du Rafale en Malaisie

Par M.C. avec agences  |   |  352  mots
Le Rafale est toujours en compétition pour équiper l'armée de l'air malaisienne
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a abordé la vente d'avions de combat Rafale lors de sa visite en Malaisie. L'armée de l'air malaisienne veut acquérir 18 avions de combat.

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a abordé la vente d'avions de combat Rafale à la Malaisie lors de ses entretiens avec de hauts responsables politiques malaisiens à Kuala Lumpur. La question a été "évoquée", a déclaré Jean-Yves Le Drian à des journalistes, en réponse à une question sur la vente de Rafale, à l'issue d'entretiens avec de hauts responsables malaisiens. La Malaisie envisage d'acquérir 18 avions de combat dans le cadre du programme MRCA pour remplacer des Mig-29, qui ont déçu les Malaisiens par le manque de fiabilité de la maintenance.

"Nous considérons que le Rafale est un très bon avion, nous sommes tout à fait disposés à avoir un partenariat avec la Malaisie à cet égard", a-t-il ajouté après sa rencontre avec le Premier ministre malaisien Najib Razak, et le ministre de la Défense Hishammuddin Hussein, sans entrer dans les détails. Le ministre français a souligné que certaines discussions devaient rester "confidentielles" et que le choix appartenait à la Malaisie.

Renouvellement de la flotte malaisienne

Ce pays doit renouveler sa flotte de MiG dans les prochaines années et la firme française Dassault est sur les rangs. La France et la Malaisie ont un partenariat de défense étroit et la France est le premier fournisseur de matériel militaire (hélicoptères, sous-marins, etc.) de ce pays d'Asie du Sud-Est. Au cours d'une visite en France l'an passé, Najib Razak était resté évasif sur la possibilité pour son pays d'acheter des Rafale, faisant alors état des contraintes financières de la Malaisie.

Le Rafale pourrait être assemblé en Malaisie s'il emportait la compétition pour équiper l'armée de l'air malaisienne, avait annoncé en mars 2013 le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Sur ce marché, évalué à 3 milliards d'euros, le Rafale est en compétition contre le Typhoon Eurofighter, construit par le consortium Eurofighter (formé du britannique BAE Systems, du groupe européen EADS et de l'italien Finmeccanica), le Boeing F/A-18E/F "Super Hornet" Block 2, le Saab JAS 39E/F "Gripen NG" du suédois Saab et enfin le Sukhoï Su-30MKM.