"La réduction des effectifs dans les armées doit être revue et adaptée" (Hollande)

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  207  mots
Votée en décembre 2013, la loi de programmation prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019.
Le président de la République a justifié cette annonce par la "situation exceptionnelle" créée par les récents attentats. La loi de programmation prévoyait la suppression de 34.000 postes entre 2014 et 2020.

Les effectifs des armées française devraient être en partie épargnés, suite aux attentats survenus la semaine dernière. "Je demande au ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian) de me faire des propositions d'ici à la fin de la semaine, en tenant compte évidemment des nécessités budgétaires", a annoncé François Hollande lors de ses vœux aux armées. Le chef de l'Etat tiendra un conseil de défense sur cette question des effectifs mercredi 21 janvier et "prendra aussitôt la décision".

La "situation exceptionnelle que nous connaissons doit conduire à revenir sur le rythme de réduction des effectifs qui avait été programmé pour les trois prochaines années dans le cadre de la Loi de programmation militaire", a-t-il expliqué.

Une suppression de 34.000 postes prévue initialement

Votée en décembre 2013, la loi de programmation militaire prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019, avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5% du PIB, et en légère progression ensuite.

Mais pour maintenir un dispositif militaire cohérent en période de crise, le texte prévoyait la suppression de 34.000 postes dans les armées en six ans (2014-2019) dont 7.881 en 2014.