Boeing, numéro 1 mondial de l'aéronautique devant Airbus

Par Fabrice Gliszczynski  |   |  350  mots
Boeing a annoncé ce vendredi avoir livré 748 appareils en 2016, une performance supérieure à celle d'Airbus qui présentera son bilan commercial mercredi. Avec 668 commandes, le groupe américain est également bien placé pour être en tête en termes de commandes.

Sans surprise, Boeing reste le premier constructeur d'avions de la planète. Même si le géant américain a livré en 2016 14 appareils de moins qu'en 2015, il possède, avec 748 livraisons d'avions annoncées ce vendredi, plusieurs longueurs d'avance sur Airbus. Ce mercredi, lors de la publication de ses résultats commerciaux, l'avionneur européen devrait annoncer autour de 670-680 livraisons d'avions, avec, selon Reuters, la satisfaction d'avoir atteint l'objectif de 50 livraisons d'A350. Ce qui n'était pas gagné au regard des difficultés essuyées par certains de ses fournisseurs, en particulier Zodiac.

C'est justement la poursuite de la montée en cadence de ce biréacteur long-courrier jusqu'à l'objectif de 10 livraisons par mois d'ici à 2018 qui permettra à Airbus de se rapprocher voire de dépasser son rival. Lancé plus tôt, le B787 est livré à 120 exemplaires par an.

Le match des commandes

Boeing est également bien placé pour être le numéro un mondial en termes de commandes. Le constructeur de Chicago a fait état de 668 commandes nettes (commandes défalquées des annulations). Soit 258 de plus que n'en totalisait Airbus fin novembre (410 commandes nettes). Certes l'avionneur européen a souvent réservé des surprises en coiffant sur le poteau à plusieurs reprises son rival sur le poteau. Pour autant, à l'exception du contrat iranien portant sur 100 appareils et de 5 autres appareils achetés par un loueur d'avions, aucun autre contrat n'a été annoncé en décembre, qui permet de penser qu'Airbus finira en tête.

Evidemment, certaines commandes n'ont peut-être pas été annoncées. Pour autant, le marché est aujourd'hui moins porteur que les années précédentes. Surtout, le nombre d'annulations augmente en flèche. Boeing en a recensé 180 en 2016. A fin novembre, Airbus en comptait déjà 190. En raison de la faiblesse relative du prix du pétrole, certaines compagnies retardent une partie du renouvellement de leur flotte. Dans le même temps, en raison de l'afflux d'avions d'occasion, d'autres optent pour des avions de seconde main. du fait de ce annulations, Boeing n'a pu porter le niveau de ses commandes à celui de ses livraisons.