Grèce : 115 millions d'euros de soutien au secteur du transport aérien

Par AFP  |   |  313  mots
Le gouvernement grec a annoncé jeudi un plan de soutien au secteur aérien, chiffré à 115 millions euros et qui consiste surtout dans l'extension des mesures adoptées pour aider les entreprises grecques mises en difficulté par la crise du Covid-1.

Parmi les mesures de soutien figurent l'extension jusqu'en juillet de l'indemnisation par l'Etat des employés mis au chômage partiel, le remboursement des cotisations sociales versées par les 306 entreprises du secteur -qui emploie 11.000 personnes- et la réduction de 40% de leurs loyers jusqu'au mois d'août.

Le gouvernement prévoit également une imposition spéciale pour les compagnies aéroportuaires afin de réduire leur coût de fonctionnement, une indemnisation pour les vols annulés en avril et en mai et une baisse de la TVA entre juin et octobre, qui passera de 24% à 13%.

Le gouvernement n'a pas opté pour "une injection de capital" car le secteur aérien grec "a eu de très bons résultats ces dernières années en raison de la hausse du nombre d'arrivées touristiques et de revenus", a expliqué le ministère des Finances dans un communiqué.

Ouverture de l'aéroport d'Athènes le 15 juin

Le ministère a souligné "l'importance systémique" du secteur des transports aériens pour l'économie du pays, rappelant qu'entre 82% et 85% des revenus touristiques du pays (18 milliards euros en 2019) proviennent des touristes qui arrivent en avion et utilisent les services aéroportuaires.

Le déconfinement graduel du pays a commencé le 4 mai mais la saison touristique n'y démarrera que le 15 juin avec l'ouverture de l'aéroport international d'Athènes. Les aéroports régionaux n'ouvriront que le 1er juillet.

Début mai, le président de la compagnie aérienne grecque privée Aegean Airlines, Eftyhis Vassilakis, avait prévenu du risque "d'une réduction du personnel" en soulignant "le coût important du désastre" que le secteur a subi. En ce qui concerne l'avenir, il avait espéré que les aides d'Etat accordés par certains pays européens au secteur "n'affectent pas d'une manière négative la concurrence entre les compagnies".