"L'État se mobilise pour que la reprise des abattoirs Gad aboutisse" (Le Foll)

Par latribune.fr  |   |  325  mots
Les exportations françaises vers la Russie de produits agricoles et agroalimentaires représentent 250 millions d'euros par an.
Le ministre de l'Agriculture, a souligné que, "fin août, début septembre, il y aura une réunion de concertation" quant à l'offre de reprise de l'abattoir par Intermarché. 950 salariés y sont employés.

L'État au secours des emplois. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll s'est déclaré "raisonnablement optimiste" concernant l'avenir de l'abattoir Gad de Josselin (Morbihan), menacé de liquidation judiciaire, dans une interview parue mardi dans le quotidien Ouest-France.

"Nous suivons les négociations en cours (....) L'Etat, la préfecture de région, la région Bretagne se mobilisent pour que cette reprise aboutisse, pour que l'outil soit sauvé ainsi que le maximum d'emplois", a déclaré le porte-parole du gouvernement, à propos de la survie de cet abattoir de porcs où travaillent 950 salariés.

Une réunion de concertation fin août

Intermarché, via sa filiale SVA Jean Rozé, est par ailleurs toujours en discussion en vue d'une reprise de l'abattoir, a indiqué lundi la direction de la société bretonne. Le ministre de l'Agriculture, a souligné que, "fin août, début septembre, il y aura une réunion de concertation".

Inquiétude des conséquences de l'embargo russe

Le ministre a également indiqué à Ouest-France qu'il ferait "la demande pour que les conséquences de l'embargo russe soient inscrites à l'ordre du jour du prochain conseil des ministres de l'Agriculture de septembre".

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Le quotidien régional rappelle que les exportations françaises vers la Russie de produits agricoles et agroalimentaires représentent 250 millions d'euros par an.

"Le secteur le plus touché, détaille Stéphane Le Foll, est celui des fruits et légumes" avec "la grosse inquiétude" que "le marché européen soit engorgé par le surplus de marchandise n'ayant plus de débouché en Russie".

En réponse à l'embargo russe sur l'agroalimentaire européen et américain, le Commissaire à l'Agriculture Dacian Ciolos a déjà annoncé lundi l'autorisation de retrait de 5 à 10% des pêches et nectarines du marché pour soutenir les cours, avec la possibilité de soutiens aux producteurs les plus touchés dans le cadre de la PAC, la politique agricole commune.