Le marché automobile français poursuit sa vertigineuse chute. Au mois de mars, les immatriculations de voitures particulières ont baissé de 16,4% sur un an à 165.244 voitures, soit une baisse de 14,7% depuis le début de l'année. A nombre de jours ouvrables comparables, la baisse est atténuée à -12,5%. Il n'empêche! Le coup est rude pour les constructeurs automobiles, notamment pour les constructeurs français.

Citroën s'effondre

Ainsi, le groupe Peugeot-Citroën accuse une dégringolade de plus de 23% de ses livraisons en mars. La baisse est plus marquée pour la marque aux chevrons qui voit ses ventes s'effondrer de 28%, tandis que la marque au lion recule de 19%. Sa part de marché trimestrielle passe de 30,25% à 28,7%.

De son côté, le groupe Renault est sauvé grâce à sa filiale roumaine. Dacia a ainsi vu ses livraisons grimper de 29% en mars (+24,5% sur trois mois). Mais la marque au losange souffre et accuse un recul de 13%. Sur le trimestre, le groupe dirigé par Carlos Ghosn parvient toutefois à gagner quasiment 2 points de parts de marché à 24,22%.

Seul Hyundai tire son épingle du jeu

Côté étranger, personne ne semble s'inscrire à contre-courant de la tendance hormis le groupe sud-coréen Hyundai-Kia. Celui-ci a augmenté ses livraisons de 8,3% en mars grâce à l'essor de Hyundai (+15,8%). Autre exception, la marque Fiat qui monte de 8,5% en mars, et progresse de 1,3% depuis le début de l'année. Une exception puisque cette éclaircie n'empêche pas le groupe italien de se contracter de 9,1% depuis le 1 janvier.

Le groupe Volkswagen (-19%) a vu toutes ses marques se contracter en mars. Les immatriculations de la marque Volkswagen ont reculé de 21%, tandis que celles de sa marque haut-de-gamme Audi ont baissé de 11,7%. La part de marché du premier constructeur automobile européen se maintient toutefois à 13,54%.

Ce sont les marques américaines qui ont le plus souffert de la panne du marché français. Les immatriculations Ford ont chuté de 25%, et celles du groupe General Motors de 31% (-43% pour Chevrolet).