PSA restructure à Poissy, 684 postes touchés

Par latribune.fr  |   |  318  mots
La production de la 208 va être réduite, passant d'une ligne de production à deux. 684 postes salariés seront touchés, et 400 postes d'intérimaires supprimés. (Crédits : <small>DR</small>)
PSA va fermer l'une de ses lignes de production de la 208 à Poissy. 684 postes seront touchés. 400 postes d'intérimaires seront supprimés.

PSA réduit encore la voilure en France. Le constructeur français, en pleine augmentation de capital avec le Chinois Dongfeng et l'État français, a en effet annoncé jeudi qu'il allait mettre à l'arrêt l'une des deux équipes travaillant à la production de la 208 sur le site de Poissy dés le 24 mars dernier. Soit 684 postes.

Pas de licenciement

"Ce ne sont pas des suppressions de postes, il n'y aura pas de licenciement", assure un porte-parole du site. PSA a de son côté assuré que les salariés concernés seront reclassés ou bénéficieront de mesures de départs volontaires. 550 personnes devraient ainsi être reclassées sur la ligne 1 pour "augmenter la cadence" de la production de la DS3, la DS3 cabriolet et la C3, modèles pour lesquels "la demande commerciale est très forte".

Quelques autres seront aussi reclassés sur la ligne 2 qui produira encore des 208. Une centaine de personnes bénéficiera de mesures séniors (congés séniors, contrat de génération) et de départs volontaires (mobilité groupe), qui entreront dans le cadre de la réorganisation du groupe.

400 intérimaires en moins

En revanche, si aucun licenciement sec n'est envisagé, il y aura bien réduction des effectifs avec le départ prévu de 400 intérimaires sur les 880 présents sur le site, en raison, selon le constructeur, "des prévisions pour 2014 qui restent relativement basses".

Cette réduction de la voilure était prévisible. Le groupe avait en effet prévenu du passage à un seul flux en cas de production inférieure à 250.000 véhicule. Mais pas aussi tôt, l'usine de Poissy devrait en effet atteindre ce seuil à l'horizon 2016. Le groupe justifie ces réductions de la masse salariale par la nécessité de faire des économies dans un contexte difficile.

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