Nissan rappelle près d'un million de véhicules en Amérique du nord

Par latribune.fr  |   |  406  mots
Les modèles concernés, dont la nouvelle génération de sa berline Altima (ici lors de sa présentation au salon de New York, en avril 2012), ont été fabriqués entre 2013 et 2014. (Reuters/Andrew Burton)
En raison d'un problème d'Airbag, le constructeur japonais Nissan a annoncé mercredi qu'il allait rappeler près d'un million de véhicules en Amérique du Nord.

Nissan n'indique pas s'il lui a été signalé des accidents ou des incidents. Mais par mesure de précaution, le constructeur automobile japonais Nissan a annoncé mercredi le rappel de près d'un million de véhicules en Amérique du nord. Le motif: un problème de logiciel risquant de désactiver les airbags.

Modèles fabriqués entre 2013 et 2014

Les modèles concernés, dont la nouvelle génération de sa berline Altima, ont été fabriqués entre 2013 et 2014, selon une lettre adressée à l'agence américaine de la sécurité routière (NHTSA).

Dans les véhicules affectés, le logiciel d'activation des airbags "peut incorrectement juger que le siège passager est vide, alors qu'il est occupé par un adulte", avertit Nissan. Or si ce logiciel ne détecte pas la présence d'un adulte sur le siège passager, l'airbag avant passager risque de ne pas se déployer en cas d'accident. D'où un risque accru de blessure grave, selon Nissan.

Le précédent General Motors

Ce rappel massif intervient dix jours après qu'un organisme de protection des consommateurs, le Center for Auto Safety (CAS), n'impute à un problème d'airbag sur des véhicules General Motors la responsabilité de 303 morts.

>> Lire : Rappels: GM piégé par des accusations sur les "airbags" de ses voitures

L'examen de données sur les accidents mortels communiquées à l'Agence de la sécurité routière américaine NHTSA "révèle 303 morts de passagers installés à l'avant dans des (modèles) rappelés Chevrolet Cobalt de 2005-07 et Ion de 2003-07 où l'airbag ne s'est pas déployé suite à des collisions", écrivait le CAS dans une lettre adressée à la NHTSA, dont le New York Times publie une copie sur son site internet.

Problème de clef de contact

Les premiers décès (3 dans des modèles Saturn Ion) remontent à 2003 et leur nombre va ensuite croissant, parallèlement à l'augmentation du nombre de véhicules vendus, fait valoir le CAS. Il estime que "la NHTSA aurait pu et dû ouvrir une enquête".

Le premier constructeur américain est par ailleurs l'objet d'une triple enquête des autorités américaines sur le rappel jugé tardif de 1,6 million de véhicules en Amérique du nord (Etats-Unis, Mexique et Canada) pour un défaut de la clef de contact. Ce problème serait associé à une trentaine d'accidents ayant causé 12 morts.