Volkswagen : les ventes s'effondrent aux Etats-Unis en novembre

Par latribune.fr  |   |  282  mots
C'est la première grosse chute du groupe allemand depuis l'éclatement du scandale des moteurs truqués.
Le ventes de la marque allemande ont chuté de 25% en novembre. Le groupe explique que le gel de la commercialisation de certains modèles par l'administration américaine explique ce décrochage. L'agence S&P a également annoncé une nouvelle dégradation de la note sur la dette de long terme du constructeur automobile.

Le verdict du consommateur américain est tombé. Les ventes de la marque Volkswagen aux Etats-Unis se sont effondrées de 24,7% aux Etats-Unis. Le géant allemand a annoncé avoir écoulé 23.882 nouveaux véhicules le mois dernier contre 31.725 à la même période un an plus tôt.

La marque allemande est confrontée à la forte détérioration de son image après le scandale des moteurs diesel qui a éclaté mi-septembre aux Etats-Unis. Le groupe explique que cette baisse s'explique aussi par le gel de la commercialisation de certains modèles par l'administration américaine, notamment les modèles équipés de moteurs diesel de 2 litres et de 3 litres.

Octobre avait été presque épargné par la chute...

En octobre, la marque n'avait pas encore accusé l'impact de cette affaire puisqu'elle avait fait état d'une progression de 0,24% là où le marché grimpait de 14%. Il faut dire que le mois d'octobre contenait encore des livraisons de voitures commandées en septembre, c'est-à-dire avant le scandale. Le mois de novembre, lui, ne profite plus du tout de ce report de commandes.

Nouvelle dégradation de la note de la dette

Par ailleurs, l'agence de notation Standard and Poor's a une nouvelle fois abaissé mardi la note de la dette à long terme du constructeur automobile Volkswagen.

La note de la dette de long terme du groupe est abaissée d'un cran BBB+, contre A- auparavant, et la perspective reste négative, ce qui signifie qu'une nouvelle dégradation d'un ou deux crans est encore possible dans un futur proche, précise S&P. L'agence avait déjà dégradé cette note mi-octobre, quelques semaines après la révélation du scandale.