Chantiers de Saint-Nazaire : la nationalisation écartée, place à une minorité italienne

Par latribune.fr  |   |  280  mots
Le constructeur naval basé à Trieste et qui emploie 19.200 personnes dans le monde, est le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre les chantiers STX France de Saint-Nazaire, filiale florissante du groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding en difficulté.
Fincantieri devra rester minoritaire pendant au moins huit ans, et sera accompagné d'un investisseur italien indépendant, la Fundazione CR Trieste, tandis que l'Etat, qui détient 33% du capital de STX France, conservera un droit de veto.

| Article publié à 12h21, mis à jour à 18h51.

Le dossier de la reprise de STX France est proche du dénouement. Le gouvernement français a finalement écarté la piste d'une nationalisation temporaire des chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire Atlantique).  L'l'italien Fincantieri sera toutefois minoritaire, tandis que le français DCNS entrera au capital.

Fincantieri devra rester minoritaire pendant au moins huit ans, et sera accompagné d'un investisseur italien indépendant, la Fundazione CR Trieste, tandis que l'Etat, qui détient 33% du capital de STX France, conservera un droit de veto, a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christophe Sirugue, lors d'une conférence de presse.

Le constructeur naval basé à Trieste et qui emploie 19.200 personnes dans le monde, est le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre les chantiers STX France de Saint-Nazaire, filiale florissante du groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding en difficulté.

"Un projet industriel ambitieux"

Le projet présenté par Fincantieri est, selon Christophe Sirugue, "un projet industriel ambitieux", qui vise à renforcer les chantiers sur leur coeur de métier des navires de croisière ainsi qu'à poursuivre la diversification, notamment dans les énergies marines. Il comporte des engagements, notamment relatifs à la pérennité du site et de ses activités, ainsi qu'à l'investissement et au maintien et développement de l'emploi, a ajouté le secrétaire d'Etat à l'Industrie.

La procédure d'information-consultation du comité d'entreprise doit être lancée dans les semaines à venir, afin que Fincantieri achève la négociation du rachat de ses actions, puis le gouvernement aura à se prononcer sur l'accord définitif.

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(Avec AFP)