Dans la lutte contre le virus Zika, les français continuent à creuser leur trou. Après Sanofi et Valneva, qui ont annoncé effectuer des recherches en vue du développement d'un vaccin, les laboratoires Viracor-IBT, filiale détenue à 100% par le groupe français Eurofins, ont annoncé avoir obtenu ne autorisation d'utilisation d'urgence aux Etats-Unis pour un test de dépistage du virus Zika
Le test RT-PCR des laboratoires Viracor-IBT, qui détecte le virus Zika en temps réel dans le sang et les urines, est l'un des premiers à pouvoir être commercialisé aux Etats-Unis, auprès des hôpitaux et des centres de soins, a souligné le Pdg d'Eurofins, Gilles Martin, dans un communiqué.
Mais Eurofins, via sa filiale, n'est pas le premier a lancer un test de dépistage du virus dans le pays. Depuis février, la FDA (l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) a accordé à cinq autres tests de dépistage du virus Zika le statut d'autorisation d'urgence. La société Quest diagnostic, qui se revendique leader mondial dans le diagnostic, en a notamment bénéficié.
Progression du virus aux Etats-Unis
Les Etats-Unis sont particulièrement inquiets de la progression du virus Zika, à l'origine de cas de microcéphalie et de syndrome de Guillain-Barré, selon un consensus scientifique. Après la mort d'un premier patient fin avril sur l'île de Porto Rico, le pays a connu un premier décès dans la zone continentale en juillet. Les inquiétudes se sont renforcées dernièrement avec la suspicion d'un premier cas de transmission locale en Floride. Le 13 juillet, 1.306 cas ont été rapportés aux Etats-Unis.
Par ailleur, Barack Obama envisage la mise place d'un "fonds d'urgence anti-Zika" de 1,9 milliard de dollars. Ses prétentions ont été revues à la baisse. Le Sénat s'est prononcé pour un fonds de 1,1 milliard de dollars, rapporte le Wall Street Journal