Possible suspension de la construction de l'EPR de Flamanville 3

Par latribune.fr  |   |  271  mots
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L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) étudie un moratoire sur la construction de Flamanville 3, suite à la catastrophe nucléaire au Japon.

Le président, André-Claude Lacoste de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a déclaré mercredi qu'il pourrait envisager de suspendre la construction du réacteur EPR de Flamanville 3, premier de ce type en France, en réaction à la crise nucléaire japonaise.

A la question de savoir si l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima déclencherait un moratoire sur le projet d'un EPR à Penly, le président, s'exprimant devant le Parlement, a estimé qu'il restait encore du temps pour réfléchir au cas Penly, qui n'a pas encore été mis en chantier.

Il a ajouté qu'il faudrait étudier en priorité la suspension de la construction de l'EPR à Flamanville, fourni par Areva et qui doit être opéré par EDF, au Nord-Ouest du pays. "Je pense que si la question d'un moratoire se pose, et nous nous la posons, ce sera sur la construction de Flamanville 3", a déclaré André-Claude Lacoste.

"C'est typiquement le genre de réflexion que nous aurons dans les prochains mois", a-t-il poursuivi.

L'entrée en service du réacteur de Penly, qui sera opéré par l'électricien EDF, est attendue pour 2017. Le site de Flamanville, où la construction a déjà démarré, a deux ans de retard sur l'échéancier initialement prévu.

Peu avant,l'Autorité de tutelle avait jugé "assez satisfaisante" la sûreté des centrales françaises.

En octobre 2010, concernant le chantier de construction de l'EPR de Flamanville, EDF avait démenti des informations de presse évoquant un retard de trois ans dans la construction de cette centrale nucléaire de nouvelle génération.