La France se situerait au 9e rang mondial pour la compétitivité énergétique

Par latribune.fr  |   |  329  mots
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Selon une étude publiée lundi par l'institut Choiseul et le cabinet KPMG, la France se classerait dans le peloton de tête de la première édition du baromètre mondial sur la "compétitivité énergétique" des États, ex-æquo avec la Finlande.

Voici une nouvelle qui tombe à pic pour le gouvernement. Alors que doit s?ouvrir le 29 novembre prochain le grand débat pour la transition énergétique, qui a été sous le feu des critiques les semaines passées, une étude vient louer la compétitivité énergétique de l?Hexagone. Réalisée par l?institut Choiseul et le cabinet KPMG, celle-ci affirme que la France se classerait 9eme au niveau mondial, ex-aequo avec la Finlande, devant le Royaume-Uni ou l'Allemagne.

L?étude a cherché à évaluer la "compétitivité énergétique" de 146 pays, à travers une combinaison de critères mêlant qualité du "mix" énergétique, accès des citoyens à l'électricité, et la "compatibilité des politiques énergétiques eu égard aux problématiques d'environnement". Le bon classement de la France s?explique grâce à un très bon score en ce qui concerne "la qualité de l'électricité, sa disponibilité et son accès". Ainsi, le pays arrivant en tête (aux côtés de la Corée du Sud) pour ce critère. L'étude y voit le fruit de son parc nucléaire important, une caractéristique qu'elle partage d'ailleurs avec la Corée du Sud. La France arrive ainsi devant le Royaume-Uni et les Etats-Unis (11e ex-aequo), ou encore l'Allemagne, qui se classe 13e.

Des "émissions de CO2 élevées et peu de renouvelables"

Toutefois, l?étude juge que la France affiche une position  moyenne en "matière de compatibilité avec l'environnement", avec des "émissions de CO2 élevées et peu de renouvelables". D?après les auteurs, l?Hexagone pâtit par ailleurs de sa forte "dépendance à l'égard des énergies fossiles".

A noter que sans surprise, "le podium mondial consacre les pays de l'hémisphère nord" conclut l'étude. Les pays "nordiques" au sens large (Norvège, Canada, Islande, Danemark, Suède et Finlande), habitués aux sommets dans les indicateurs de développement, accaparent ainsi 6 des 10 premières places.