Chute des profits de GDF Suez en 2012 à cause de dépréciations en Europe

Par latribune.fr  |   |  319  mots
GDF Suez / Copyright Reuters
Le bénéfice net part du groupe s'est effondré de 61% en 2012. L'entreprise a été pénalisée par de lourdes dépréciations, du fait de la dégradation du secteur de l'énergie et de la baisse d'activité des centrales au gaz en Europe.

Le bénéfice net part du groupe de GDF Suez s?élève désormais à 1,55 milliard d?euros, soit une chute de 61%. Le groupe a dû faire face à des dépréciations d?un montant de deux milliards d?euros liées à ses actifs européens.

Chiffre d?affaire en hausse

Les autres indicateurs restent en revanche bien orientés et conformes aux objectifs du groupe. Le chiffre d'affaires a augmenté de 7% à 97 milliards d'euros et le bénéfice d'exploitation (Ebitda) affiche une hausse de 3% à 17 milliards. Le bénéfice net récurrent, qui exclut les éléments exceptionnels, a quant à lui grimpé de 11% à 3,8 milliards d'euros.

La dette nette, réduite de 2 milliards, a été ramenée à 43,9 milliards d'euros fin décembre. Le groupe, conformément à son engagement, entend verser un dividende annuel stable en 2013 (1,50 euro) et maintenir une politique "attractive" en la matière.

GDF Suez a confirmé au passage ses objectifs financiers révisés en décembre, avec un bénéfice récurrent attendu en recul, entre 3,1 et 3,5 milliards d'euros, en 2013 et en 2014.

?Conjoncture difficile?

"Dans une conjoncture difficile, GDF Suez a pu atteindre l'ensemble de ses objectifs industriels et financiers, d'ailleurs nos résultats opérationnels sont solides", a mis en avant le PDG du groupe, Gérard Mestrallet, lors d'une conférence téléphonique. Le "recul du résultat net est dû en majeure partie à des éléments non récurrents", il est "réversible" et "sans impact sur la trésorerie du groupe", a-t-il fait valoir.

Les dépréciations qui ont plombé les comptes 2012 reflètent, selon GDF Suez, la tendance du marché européen de l'énergie et la faiblesse du taux d'utilisation des centrales au gaz, qui avaient déjà conduit le groupe à abaisser ses perspectives en décembre, et à lancer un plan d'économies et de désendettement qu'il a assuré avoir commencé à mettre en oeuvre.