Parmi les géants du pétrole, British Petroleum ne fait pas exception. Après une année très marquée par la chute des cours du pétrole, passé un temps sous la barre symbolique des 50 dollars, le groupe britannique a annoncé mardi 3 février une division par six de son bénéfice net en 2014. BP avait bénéficié en 2013 du fruit d'une vaste cession.
En 2014, le groupe a dégagé un résultat net de 3,78 milliards de dollars (3,33 milliards d'euros au cours actuel). L'année précédente, ce bénéfice avait été gonflé de 12,5 milliards de dollars par la cession de TNK-BP, coentreprise russe vendue à Rosneft.
Réduction des investissements
BP a pâti en outre en 2014 de dégradations d'actifs liés à la chute des cours du pétrole, qui ont plongé de 60% depuis le mois de juin, et va réduire, à l'image d'autres "majors" du secteur comme Shell ou Schlumberger, ses investissements prévus en 2015.
Il s'agit de la dernière mesure en date du groupe britannique, qui avait déjà annoncé le 26 janvier un gel généralisé des salaires de base pour cette année. En décembre, BP a annoncé un plan de suppressions de postes chiffré à un milliard de dollars, qui touche notamment ses activités en mer du Nord.