Pétrole : 7.000 emplois supprimés par l'Américain Baker Hughes

Le groupe de services pétroliers américain a annoncé réduire 11,3% de ses effectifs afin de s'adapter au ralentissement de l'activité, plombée par la récente chute des prix de l'or noir.
Le gros de ces suppressions d'emplois interviendra d'ici fin mars.

Après Schlumberger, qui a annoncé le 16 janvier se séparer de 9.000 salariés, c'est au tour de Baker Hughes de réduire ses effectifs pour tenter de faire face à la chute des cours du pétrole. Le groupe de services pétroliers américain, en plein rapprochement avec son compatriote Halliburton, va supprimer 7.000 emplois dans le monde, soit 11,3% de ses effectifs, a annoncé mardi 20 janvier sa directrice financière Kimberly Ross.

Le gros de ces suppressions d'emplois interviendra d'ici fin mars, a-t-elle précisé, sans pour autant fournir de détails sur les régions qui seront le plus affectées ou sur les métiers qui sont concernés.

Fermeture de sites et réduction des investissements

Cette mesure, qui va se traduire par une charge comprise entre 160 et 185 millions de dollars (entre 138 et 160 millions d'euros) dans ses comptes au premier trimestre, devrait permettre à l'entreprise de s'adapter au ralentissement de l'activité, plombée par la récente chute des prix de l'or noir.  Le PDG de Baker Hughes, Martin Craighead, a ainsi reconnu :

"Notre industrie est clairement dans les premières étapes d'un cycle baissier".

La société américaine prévoit également d'autres formes d'économies. Elle envisage notamment la fermeture de sites et une réduction de ses investissements de l'ordre de 20% comparé à l'an dernier. Baker Hughes a néanmoins gagné plus d'argent que prévu l'an dernier, avec un bénéfice net de 1,7 milliard de dollars (1,5 milliards d'euros), en hausse de 57% sur un an.

Plus d'un millier d'emplois supprimés par Halliburton

Le prix du baril de pétrole a perdu plus de 50% depuis juin. Cet effondrement contraint les groupes pétroliers à restreindre leurs programmes d'exploration avec un impact direct sur l'activité de leurs sous-traitants. Pour faire face aux demandes de baisse de tarifs, les groupes de services pétroliers taillent dans leurs coûts.

D'autres vagues de suppressions d'emplois sont encore attendues, estiment les analystes. Halliburton va notamment supprimer plus d'un millier d'emplois hors Amériques

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Commentaires 5
à écrit le 21/01/2015 à 14:13
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avec une croissance annuelle de 3,6% ils vont retrouver tres tres rapidement du travail. N'est-ce pas ?

à écrit le 21/01/2015 à 11:47
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ca n'est que le debut... on attend avec impatience le paiement des coupons high yield pour voir qui est en cessation de paiement...

à écrit le 21/01/2015 à 11:44
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Comme je vous disais l'autre jour, l’économie actuelle et la crise du rouble en Russie ne représentent pas une crise économique typique. C’est à dire, ce n’est pas juste un phénomène du cycle des affaires. Et ce n’est pas quelque chose qui se produit...

le 21/01/2015 à 12:02
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Et ba dis donc ! Il vous en faut des mots pour brasser du vent !

le 21/01/2015 à 19:15
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Dans son petit bac a sable le petit Poutine ne rêve que d'une GRANDE Russie ou les boissons alcooliques ne sont pas taxés et surtout la vodka, sauf tout le reste. Le petit bac à glace pour skier il l'a eu à coup de milliards pour quinze jours. La p...

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