EDF cherche à céder 10 milliards d'euros d'actifs d'ici 2020

Par latribune.fr  |   |  221  mots
EDF veut sauver sa solvabilité menacée par les EPR britanniques.
Le groupe doit combiner son objectif d'un free-cash flow positif en 2018 tout en assurant les nombreux et lourds investissements prévus.

D'après Les Echos, EDF serait sur le point de céder jusqu'à 10 milliards d'euros d'actifs à horizon 2020. Le groupe n'aurait toutefois pas encore arrêté la liste des actifs qui seront cédés.

Cette décision s'explique en partie par le projet de rachat des activités réacteurs d'Areva, sous l'impulsion de l'Etat, et avec le souci de générer un cash-flow positif après dividende à horizon 2018.

Les coûteux projets EPR en Grande-Bretagne

En outre, la consolidation des projets d'EPR en Grande Bretagne impose à EDF de nouveaux investissements. Il est engagé dans un consortium avec des groupes chinois pour la construction de deux centrales nucléaires dans le cadre du projet d'Hinkley Point d'un montant de 21 milliards d'euros. Sauf que certains participants ont décidé de réduire leur participation (dont celle abandonnée par Areva de 10%), contraignant EDF à mettre la main au porte-monnaie plus qu'il ne l'escomptait.

Une récente étude de Moody's faisait apparaître que la tournure du projet d'Hinkley Point allait avoir d'importantes conséquences sur la solvabilité d'EDF.

Parmi les options étudiées par EDF pour déterminer l'étendue de son plan de cession, les énergies fossiles pourraient être cédées. Une participation dans le groupe américain CENG, valorisé 2 milliards d'euros fait également partie des actifs potentiellement visés.