La voiture électrique, un atout pour la transition énergétique

Par Article partenaire Enedis  |   |  413  mots
La voiture électrique s'inscrit dans la transition énergétique (Crédits : Bizoo_n)
Forte d’un bilan écologique favorable, la voiture électrique s’inscrit totalement dans la réussite du processus de transition énergétique, selon une étude de l’association Avere France.

L'étude, menée par la Fondation de la Nature et l'Homme et European Climate Foundation, fait état d'un bilan climatique des véhicules électriques « d'ores et déjà indéniablement positif ». Ils sont ainsi, selon ses auteurs, en mesure de devenir « un accélérateur du développement des énergies renouvelables » en France.

L'association Avere France rappelle que les transports sont responsables « d'un tiers des émissions de gaz à effets de serre ». Dans ce contexte, le développement du marché de la voiture électrique en France parait indispensable, selon elle. En 2016, d'après les relevés effectués dans le cadre de l'étude, une voiture électrique -citadine ou berline- a ainsi une contribution au changement climatique « deux à trois fois inférieure à celle d'un équivalent thermique ». Et ce, de sa production à sa destruction.

Un « avantage significatif », à en croire l'Avere, qui s'amplifierait dans le cas où l'objectif de transition énergétique serait atteint à l'horizon 2030. Même chose dans un scenario à 100% d'énergies renouvelables dans le mix électrique français en 2050. A l'inverse, « un mix comprenant plus d'électricité carboné risquerait de dégrader le bilan de l'électrique », relève l'étude. Dont les auteurs précisent que le développement de la mobilité électrique passe donc par une adéquation avec celui des énergies renouvelables.

Au service des énergies renouvelables

Le développement de l'électromobilité devrait d'ailleurs booster celui des énergies renouvelables. Pour les auteurs de l'étude, « le véhicule électrique offre des moyens de flexibilité complémentaire au système électrique, qui permettront d'apporter des réponses à une partie des enjeux liés à l'intermittence de production des énergies renouvelables ».

Résultat, poursuit l'Avere, « associés à des solutions de recharge intelligentes, les véhicules sont susceptibles de renvoyer de l'électricité au réseau pour soulager les pics de consommation, maîtriser les surcharges ou encore absorber les surplus d'énergie générés notamment par les renouvelables ».

Une fonction de stockage de l'électricité qui pourra se prolonger au-delà de la vie du véhicule, note-t-on dans le compte-rendu de l'étude. Renault planche déjà dessus, avec la « seconde vie » offerte à certaines batteries usagées de ZOE ou de Kangoo Z.E..

De telles solutions sont à même, précise l'Avere, « de créer des solutions de stockage-tampon dans divers domaines ». Ce pourrait ainsi être le cas chez les particuliers ou dans les bureaux « où elles seront associées à de la production renouvelable », notamment avec le photovoltaïque.