Accor réorganise son activité autour de deux pôles : hôtellerie et immobilier

Par latribune.fr  |   |  291  mots
Sébastien Bazin, le nouveau PDG du groupe hôtelier remet à plat son organisation et sa stratégie
Le nouveau PDG du groupe hôtelier français a annoncé mercredi une réorganisation de ses activités autour de deux pôles, l'un chargé de la gestion des hôtels et l'autre de la propriété immobilière, avec pour ambition de devenir le groupe le plus "performant" et le plus rentable du secteur.

Accor a annoncé mercredi une réorganisation de ses activités autour de deux pôles, l'un chargé de la gestion des hôtels et l'autre de la propriété immobilière.

Dans le détail, le pôle "HotelServices" assurera la gestion de près de 3.600 hôtels et de 460.000 chambres sous 14 enseignes regroupés au sein de trois grands segments: économique, qui représente 46% des chambres avec pour l'essentiel la marque Ibis, le milieu de gamme (Novotel, Mercure, Adagio, 40% des chambres), et le luxe-haut de gamme (Sofitel, Pullman, MGallery, Grand Mercure).

Le pôle HotelInvest assurera de son côté la gestion du patrimoine immobilier et réalisera les nouveaux investissements.

Accor veut devenir le groupe le plus performant et le plus rentable du secteur

Objectif: devenir le groupe le plus performant et le plus rentable du secteur. Son PDG, Sébastien Bazin, et premier actionnaire d'Accor a ainsi déclaré lors d'une conférence téléphonique:

"Je veux que le groupe Accor devienne le groupe hôtelier le plus performant et le mieux valorisé"

Notons à cet égard que l'action du groupe Accor, qui a pour principaux concurrents InterContinental, Marriott et Starwood, a progressé de 25,7% depuis le début de l'année, portant sa capitalisation boursière à 7,6 milliards d'euros.

Enfin, Sébastien Bazin, qui a pris fin août la tête du quatrième groupe hôtelier mondial et numéro un en Europe, quatre mois après l'éviction de son prédécesseur Denis Hennequina, a confirmé l'objectif d'atteindre un résultat opérationnel (Ebit) compris entre 510 et 530 millions d'euros en 2013. Mais il a précisé que, de fait, le plan stratégique de son prédécesseur à la tête du groupe était caduc.