FIFA : Michel Platini est-il sauvé ?

Par latribune.fr  |   |  314  mots
Un rapport de 23 pages montre que le salaire suspect reproché à Michel Platini a été en partie évoqué dès 1998 dans un document présenté lors d'une réunion à Stockholm du comité exécutif de la FIFA
Les dirigeants de la FIFA étaient informés dès 1998 du salaire reproché à Michel Platini, selon le "Journal du Dimanche". Selon les avocats de Michel Platini, "cela montre que le contrat n'avait rien de secret et que plusieurs personnes, au sein de l'UEFA et de la FIFA".

Les défenseurs de Michel Platini se sont déclarés optimistes après la publication par le "Journal du Dimanche" d'un document datant de 1998 et accréditant la réalité d'un contrat entre Sepp Blatter, la patron de la FIFA, et leur client, pour un montant d'un million de francs suisses. Michel Platini et Sepp Blatter ont été suspendus le 8 octobre pour 90 jours à la suite de l'ouverture en Suisse d'une procédure pénale liée notamment au versement en 2011 de deux millions de francs suisses (1,8 million d'euros) à Michel Platini pour une mission qui aurait été réalisée de 1998 à 2002.

La chambre d'instruction du comité d'éthique de la Fédération internationale de football a requis le mois dernier une radiation à vie de l'organisation à l'encontre du Français. Le comité d'éthique doit se prononcer ce mois-ci. Michel Platini est candidat à la succession de Sepp Blatter à la tête de la FIFA. L'élection aura lieu le 26 février prochain.

Les dirigeants de la FIFA informés du salaire de Platini dès 1998

Le "Journal du Dimanche" fait état d'un rapport de 23 pages qui montre que le salaire suspect reproché à Michel Platini a été en partie évoqué dès 1998 dans un document présenté lors d'une réunion à Stockholm du comité exécutif de la FIFA. "A partir du moment où nous avons la preuve d'un accord entre la FIFA et Michel Platini et que cet accord était connu de plusieurs responsables de la FIFA, l'enquête du comité d'éthique n'a plus de raison d'être", a expliqué à Reuters l'un des avocats de Michel Platini, Thomas Clay.

"Pour nous, il s'agit d'une preuve que Michel Platini a toujours dit la vérité", a-t-il précisé. "Cela montre que le contrat n'avait rien de secret et que plusieurs personnes, au sein de l'UEFA et de la FIFA, étaient au courant dès 1998".