Nouveau coup d'accélérateur en vue pour Easyjet en France

Par Fabrice Gliszczynski  |   |  418  mots
La compagnie à bas coûts va prochainement annoncer de nouvelles ouvertures de lignes, notamment en région.

Nouveau coup d'accélérateur en vue pour Easyjet en France. Deuxième opérateur aérien derrière Air France dans l'Hexagone, le transporteur à bas coûts britannique va annoncer prochainement une nouvelle phase de croissance en France.

« Nous allons continuer notre développement en France », a déclaré François Bacchetta, le directeur France d'Easyjet, à des journalistes français, en marge de la cérémonie du vingtième anniversaire de la compagnie, mardi à Luton, près de Londres.

Densification du réseau sur les bases

Notamment en région.

« Nous allons ouvrir de nouvelles lignes dans les régions françaises. Les grandes villes françaises souffrent d'un manque de dessertes par rapport à d'autres métropoles européennes », a expliqué François Bacchetta.

Cela va passer par un développement d'activité sur les bases existantes.

« Nous allons densifier le réseau sur nos bases », a-t-il indiqué.

Aujourd'hui, Easyjet dispose en région d'une base d'exploitation (avec du personnel navigant qui réside sur place et des avions dédiés) à Lyon, Nice, Toulouse et Bâle-Mulhouse. S'ajoutent à ces bases régionales celles de Paris, à la fois à Roissy-Charles-de-Gaulle et à Orly.

« Il est possible  qu'il y ait de nouvelles bases », a indiqué François Bacchetta, qui n'a pas exclu non plus de nouvelles lignes intérieures, sans préciser si ces deux points figureraient dans les prochaines annonces.

Concurrence de Transavia et de Vueling à Paris

Au départ de Paris, l'augmentation du nombre de vols vers Tel Aviv prévue à partir de l'an prochain par les accords bilatéraux entre la France et Israël donne par exemple des opportunités de développement à Easyjet, présent aujourd'hui sur cette ligne.

Avec le fort développement de Transavia (la filiale low-cost d'Air France) à Orly et la création d'une base d'exploitation de Vueling à Roissy, la concurrence low-cost s'intensifie pour Easyjet à Paris.

François Bacchetta a relativisé l'impact du développement de Transavia à Orly dans la mesure où la moitié de la flotte d'Easyjet basée à l'aéroport du sud de Paris est dédiée à la desserte de Nice et Toulouse, deux destinations que ne dessert pas Transavia.

Certes, mais le développement de Transavia peut très bien impacter les vols des autres low-cost présentes à Roissy, mais aussi à Beauvais. Et ce, même si le réseau de chacune des compagnies n'est pas similaire. Car une partie des « clients loisirs » fait son choix non pas en fonction de la direction mais en fonction du prix.