ADP : Moins de passagers que prévu en 2012 mais toujours de jolis bénéfices !

Par Fabrice Gliszczynski  |   |  275  mots
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Selon nos informations, ADP a revu son budget prévisionnel 2012. La hausse de trafic est ramenée à +1,5% (contre +2,3% précédemment), celle des mouvements d'avions à +0,6%. Mais la prévision de résultat net n'a pas été modifiée. Le résultat net courant sera en augmentation en 2012 par rapport aux 300 millions dégagés en 2011. ADP lui a communiqué sur ses objectifs 2015.

Aéroports de Paris (ADP) peut rester serein. Le gestionnaire des aéroports parisiens a revu en juin son budget prévisionnel de l'année 2012 en prévoyant une hausse moins importante que prévu de son trafic passagers (88 millions en 2011), de son chiffre d'affaires mais table toujours sur une augmentation de son bénéfice net. Selon nos informations, la hausse du trafic estimée (en décembre) en interne à +2,3% pour 2012 (officiellement, la direction a évoqué une hausse modérée), a été ramenée à +1,5%. Le nombre de mouvements d'avions (décollages, atterrissages) a lui aussi été révisé à la baisse (+0,6% contre +0,8%). Pour autant, même si de chiffre d'affaires devrait être très légèrement inférieur aux prévisions mais supérieur à celui de l'an dernier (2,5 milliard), l'Ebidta et le résultat net courant sont conformes au budget. ADP table toujours en interne sur un bénéfice net courant autour de 325 millions d'euros.

"Un contexte économique incertain"

Ce mercredi, le gestionnaire des aéroports parisiens a légèrement revu ses prévisions de rentabilité pour 2015 de ses capitaux investis (ROCE) sur son périmètre régulé (qui représente les deux tiers de son chiffre d'affaires) qui devrait être comprise entre 4,5% et 5%, contre 5,4% envisagés auparavant. La société rencontre ce mercredi les investisseurs et, à cette occasion, a décidé de modifier certains de ses objectifs en soulignant le "contexte économique incertain". Le gestionnaire des aéroports parisiens a également confirmé son objectif de 40% de croissance de son résultat brut d'exploitation (Ebitda) entre 2009 et 2015, avec une hypothèse de croissance annuelle moyenne du trafic de 3,2% entre 2011 et 2015.