"Il faut que la grève à la SNCF s'arrête" (Manuel Valls)

Par latribune.fr  |   |  423  mots
Pour le quatrième jour consécutif, la grève des cheminots à l'appel de la CGT et de SUD-Rail perturbe toujours le trafic de la SNCF samedi.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a affirmé samedi qu'il fallait que la "grève" à la SNCF "s'arrête" tout en soulignant que "la porte du gouvernement est ouverte".

Le Premier ministre, Manuel Valls, a affirmé samedi qu'il fallait que la "grève" à la SNCF "s'arrête" tout en soulignant que "la porte du gouvernement est ouverte" et que le dialogue va "se poursuivre" "dans les heures qui viennent". "J'en appelle à la responsabilité et au dialogue et à ne pas pénaliser davantage les Français, les usagers, les salariés et bien sûr les candidats au bac à partir de lundi", a ajouté le Premier ministre devant la presse, en sortant d'un conseil national du PS.

"J'ai entendu les responsables de la CGT dire que le mouvement pouvait être arrêté ce week-end. Alors travaillons pour cela, pour arrêter, avec le sens de la responsabilité cette grève", a lancé le chef du gouvernement. Selon lui, "cette réforme est indispensable pour la SNCF, pour Réseau ferré de France, pour la modernisation du service public, cette réforme représente un atout pour le service public (...) ne remet pas en cause le statut des cheminots".

Le gouvernement déterminé à conduire les réformes

"J'entends les colères, les attentes, c'est vrai pour les cheminots, c'est vrai aussi pour les intermittents du spectacle. Il faut donc retrouver le sens du dialogue. Ce pays a besoin de réforme, de changement et d'apaisement. Le gouvernement est très déterminé à conduire les réformes et en même temps il veut le faire en étant capable de convaincre. C'est ce que nous allons faire", a assuré Manuel Valls. 

Pour le quatrième jour consécutif, la grève des cheminots à l'appel de la CGT et de SUD-Rail perturbe toujours le trafic de la SNCF samedi. La CGT-Cheminots et SUD-Rail protestent contre la réforme ferroviaire qui sera examinée à l'Assemblée nationale à partir de mardi, la jugeant "néfaste" pour les cheminots. Le gouvernement a exclu tout report du débat parlementaire mais le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, a concédé à deux autres syndicats, l'Unsa et la CFDT, non grévistes, quelques modifications au texte.

La CGT en appelle à François Hollande

Vendredi, François Hollande avait lui aussi haussé le ton en demandant aux grévistes de mettre fin au conflit.La CGT en a appelé directement à lui. Dans une lettre signée par son numéro un Thierry Lepaon et le leader de la CGT-Cheminots Gilbert Garrel, elle affirme que "le volet social de ce projet de réforme ne peut pas correspondre aux attentes des cheminots" et sollicite l'"engagement" du chef de l'Etat.