Les VTC relancent leur fronde contre la proposition de loi Thévenoud

Par latribune.fr  |   |  308  mots
Les VTC ont préféré éviter les opérations escargot afin de "minimiser les perturbations". (Photo : Reuters)
Les entreprises de VTC ont manifesté ce lundi 14h place Vauban, à Paris (VIIe) pour protester contre un amendement à la proposition de loi visant à régler leur conflit avec les taxis.

Après les taxis, au tour des VTC de manifester dans les rues. Cinq entreprises de voitures de transport avec chauffeur ont appelé à un "rassemblement éclair" de leurs chauffeurs à Paris ce lundi après-midi pour protester contre un amendement à la proposition de loi Thévenoud imposant aux conducteurs de retourner à la base "ou dans un lieu, hors de la chaussée, où le stationnement est autorisé" entre chaque course.

>> Lire : Taxis et VTC, ce que la loi pourrait changer

Se démarquer des opérations escargot des taxis

SnapCar, Chauffeur-Privé, LeCab, AlloCab et Supershuttle, chapeautées par la Fédération française du transport de personnes sur réservation (FFTPR), estiment dans un communiqué que cet amendement représente "une réelle menace" pour la profession, "une véritable entrave économique et commerciale".

Le "rassemblement éclair""plutôt que des opérations escargot", pour "minimiser les perturbations", a eu lieu ce lundi à 14H00 place Vauban (VIIe arrondissement) à Paris. La préfecture de Paris n'a en effet pas donné son autorisation pour la place de la Bastille, où le rassemblement devait avoir initialement lieu.

Une loi qui vise à "moderniser la profession de taxi"

La proposition de loi Thévenoud vise à sortir du conflit qui dure depuis plusieurs mois entre les taxis et les VTC. Elle doit répondre à "l'urgence de poser des règles du jeu pour l'exercice du métier des VTC" mais aussi "moderniser la profession de taxi", selon son auteur. Elle doit être discutée en séance publique au Sénat le 23 juillet. 

Votée à l'Assemblée nationale le 10 juillet, la proposition de loi interdit également aux VTC d'avoir recours à la maraude électronique grâce aux applications sur smartphone intégrant une géolocalisation, qu'il compte en revanche développer pour les taxis grâce à un registre géré par l'État.