Covid-19 : ADP ne fera pas payer de redevances pour le stationnement des avions à Paris

Par Fabrice Gliszczynski  |   |  312  mots
Confronté à la réduction sévère des liaisons aériennes, le groupe, ADP va engager "un plan d'optimisation opérationnel et financier" dans le but de réduire les charges courantes de l'ordre de 180 millions d'euros en 2020, dont 120 millions d'euros à Paris. Certaines infrastructures vont fermer.

Confronté à la réduction sévère des liaisons aériennes, le groupe, ADP va engager "un plan d'optimisation opérationnel et financier" dans le but de réduire les charges courantes de l'ordre de 180 millions d'euros en 2020, dont 120 millions d'euros à Paris", explique le groupe. Ce dernier envisage de fermer certaines infrastructures comme les salles d'embarquement du périmètre du Hub de Roissy-Charles de Gaulle, le hall M du terminal 2E, le terminal 2G, le terminal 3.  La zone 2 de l'aéroport d'Orly sera femée mardi à 23h30. Ce qui semble "relativement" peu si l'on songe qu'Air France prévoit une baisse d'activité de 95% sur le long-courrier et de 95% sur le court et moyen-courrier.

A l'international, une fermeture totale est envisagée sur les aéroports d'Amman en Jordanie, d'Ohrid en Macédoine et de Riga en Lettonie.

Le groupe indique par ailleurs que pour accompagner ses clients dans la crise, il "suspend à compter de lundi les redevances de stationnement pour les avions immobilisés sur les plateformes parisiennes du fait de la crise". "Les loyers et charges locatives des locaux situés dans les terminaux fermés ne seront pas dus pendant la période de fermeture de ces derniers", ajoute-t-il.

Impact négatif de 190 millions d'euros sur l'Ebidta 2020

ADP envisage un impact négatif de 190 millions d'euros en 2020 sur son Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement), lequel s'élevait à 1,7 milliard d'euros en 2019. Cela inclut une baisse de chiffre d'affaires de 300 millions d'euros, précise ADP.

Ces estimations reposent sur une hypothèse de baisse de trafic à Paris de 25% entre mars et juin et de 25% entre mars et juillet sur les aéroports gérés par le groupe à l'international. "Compte tenu des évènements passés, l'hypothèse de durée de rétablissement du trafic serait de 3 mois", explique ADP.