Qatar Airways a bien acquis de nouveaux droits de trafic vers Lyon et Nice

Par latribune.fr  |   |  350  mots
Le patron de la compagnie nationale qatarie a par ailleurs indiqué être "en discussion avec le gouvernement allemand pour des droits de trafic supplémentaire", en particulier sur Hambourg et Düsseldorf.
L'engagement devrait vraisemblablement concerner trois vols hebdomadaires vers les aéroports de Nice et Lyon. Le président de la compagnie aérienne a démenti tout lien avec le contrat de vente de 24 Rafale conclu en mai avec le Qatar.

Le Qatar a donc bien obtenu l'engagement de la France sur l'attribution de nouveaux droits de trafic pour Qatar Airways à Lyon et Nice. Le PDG de la compagnie, Akbar Al-Baker, a confirmé mardi 16 juin à l'AFP avoir obtenu des droits supplémentaires, démentant néanmoins tout lien avec la signature du contrat de vente de 24 avions de combat Rafale.

"Oui, nous avons de nouveaux droits de trafic mais cela n'a pas de lien avec le contrat qui a été signé entre mon gouvernement et la France", a affirmé Aknar Al-Baker, ajoutant que "ce que Qatar Airways demandait était en négociation depuis plus de deux ans".

"Peut-être était-ce un hasard que [cette négociation] ait abouti au moment où ce contrat a été signé", a-t-il ajouté. L'engagement devrait vraisemblablement concerner trois vols hebdomadaires vers les aéroports de Nice et Lyon.

Aucun lien avec le Rafale, dit le gouvernement

L'attribution de ces droits de trafic avait été évoquée dans la presse française comme une des contreparties à l'achat des 24 avions de chasse par le Qatar, ce que la présidence de la République et le gouvernement avaient aussitôt démenti.

Le chef de l'Etat avait cependant rappelé qu'il y avait "des discussions engagées depuis plusieurs mois, non seulement avec le Qatar mais avec d'autres pays, pour que nos aéroports puissent avoir encore davantage d'offres".

Négociations avec l'Allemagne

Le patron de la compagnie nationale qatarie a par ailleurs indiqué être "en discussion avec le gouvernement allemand pour des droits de trafic supplémentaire", en particulier sur Hambourg et Düsseldorf.

"Les deux aéroports nous invitent et font du lobbying auprès du gouvernement pour qu'il nous accorde des droits de trafic", mais "nous avons été bloqués par Lufthansa (qui) n'aime pas la concurrence", a-t-il déploré.

Akbar Al-Baker a souligné que la compagnie allemande "est sous pression à cause des grèves continues de ses pilotes" et que "cela veut dire qu'il y a un problème dans l'entreprise qu'il faut résoudre, pas qu'il faut fermer la porte à la concurrence".

(Avec AFP)