Quelques secteurs ont su prendre les bonnes orientations stratégiques, profiter d'une innovation de rupture, voire d'une embellie de la demande. Mais ce n'est pas le cas pour tous. Résultat, ils déclinent et leurs perspectives sont maussades.
Ainsi, selon les enquêtes réalisées cet été par les économistes de LCL pour l'exercice 2012, le secteur le plus dynamique reste celui des composants électroniques même s'il ralentit par rapport aux années précédentes. La construction aéronautique et spatiale civile, quant à elle, est soutenue par des carnets de commande records. Pour les télécoms, l'informatique et l'électronique (+1,5 %), LCL observe une prudence renouvelée de la part des clients finaux. Sauf dans certains segments : le cloud computing connaîtrait, selon Xerfi, une croissance annuelle moyenne de 20 % entre 2013 et 2015. Côté bâtiment, l'activité progresserait très peu. Le récent plan de la ministre du Logement, n'a pas été pris en compte par LCL, mais compte tenu des délais de lancement des chantiers, ses effets se feront sentir à partir de 2013 seulement.
Parmi les secteurs en crise, essentiellement industriels, les voitures particulières et les utilitaires légers sont, sans surprise, les plus affectés par la crise. La production de véhicules utilitaires de plus de 5 tonnes se replierait de 8,3 %. Dans leur sillage, l'équipement automobile verrait son activité reculer de 6,3 %. Quant au papier-carton, traditionnel baromètre avancé de la conjoncture, il s'affiche en chute de 6 points...
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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