UMP : les candidats à la présidence se manifestent

Par latribune.fr  |   |  295  mots
Hervé Mariton, Bruno Le Maire, François Fillon, les candidats à la présidence de l'UMP, ne se cachent plus. /Reuters.
Le quator Juppé, Fillon, Raffarin et Châtel a pris officiellement la tête de l'UMP. Mais à l’approche des élections pour élire le nouveau président officiel, les candidats sortent de l'ombre...

Depuis l'élection présidentielle et le virage de l'UMP vers la droite forte, incarné par l'ancien conseiller sulfureux de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, le parti va de crise en crise, à tel point que son avenir est en jeu. Les affaires s'accumulent pour le parti. Dernière en date l'affaire Bygmalion, qui a récemment poussé Jean-François Copé, président de l'UMP, à la démission.

Sans chef, le parti tente de trouver une alternative et les candidats à la reprise ne se cachent plus. La possibilité d'un retour de Nicolas Sarkozy pousse nombre d'entre eux à prendre les devants et réclament une primaire, pour éviter le retour de l'ancien président, "homme providentiel" de la droite.

 

Des primaires en perspectives

Officiellement en course : Hervé Mariton, Bruno Le Maire et depuis mercredi : François Fillon. Même si l'ancien "collaborateur" de Nicolas Sarkozy reste vague sur ses choix politiques, il semble déterminé à briguer l'investiture lors des primaires de 2017. Il reste plus évasif sur sa candidature à la tête du parti. Et laisse planer le doute : "Je n'exclus rien, mais je ne prendrai pas de décision aujourd'hui" confie-t-il à Europe 1.

"Ce n'est pas une question qui est encore d'actualité, on verra ça… Ce n'est pas le sujet pour l'instant, chaque chose en son temps".

Et le temps est à la transparence pour François Fillon. L'affaire Bygmalion a entaché l'image du parti. Pour rependre les rênes, il souhaite la réalisation d'un audit financier pour faire toute la lumière sur la gestion du parti sous le mandat de Jean-François Copé et d'organiser le congrès dans des conditions "exemplaires". Pour éviter le fiasco des dernières élections l'opposant à Jean-François Copé.

"Après, je prendrai ma décision s'agissant de cette candidature ou pas"