Le vin, un patrimoine national menacé par le changement climatique

Par Fabrice Gliszczynski  |   |  465  mots
(Crédits : FABRIZIO BENSCH)
Deuxième dossier spécial de La Tribune. Après un premier dossier consacré au business des bornes de recharge électrique, nous vous présentons ce jour un dossier complet sur l'impact du changememt climatique sur la filière viti-vinicole française, et plus précisément sur les mesures prises pour s'adapter à cette nouvelle donne.

Comme vous l'avez constaté à la rentrée, La Tribune a décidé d'accompagner régulièrement son offre quotidienne d'un nouveau format unique dans l'univers de la presse numérique : un dossier de fond sur un sujet de transformation économique, et par ricochet sociale et sociétale. Une enquête traitée sous toutes les coutures avec une multitude d'angles, d'exemples et de témoignages pour décrypter les enjeux et les clés de compréhension d'une thématique originale, souvent méconnue.

Après un premier dossier consacré au "business des bornes de recharge électriques", chaînon crucial et encore manquant de la décarbonation de l'automobile, nous avons décidé, à l'heure où tous les yeux sont braqués sur la COP 26, de nous pencher sur un secteur frappé de plein fouet par le changement climatique : le monde du vin. Et plus particulièrement sur la révolution que lance la filière viti-vinicole tricolore pour relever le défi du changement climatique. Méconnue du grand public, cette problématique est pourtant bien réelle. Qui n'a pas constaté la hausse continue du degré d'alcool des vins ces trente dernières années ? Qui n'a pas vu les dégâts sur l'agriculture provoqués par des aléas climatiques à répétition ?

Face à ces constats, les questions sur l'avenir des vins français sont nombreuses : en boirons-nous toujours en 2050 ? Et si tel est le cas, seront-ils devenus si rares qu'il faudra batailler pour les dénicher et payer des fortunes pour les déguster ? Seront-ils les mêmes qu'aujourd'hui, originaires des mêmes régions viticoles avec les mêmes cépages et les mêmes typicités qui font leur réputation ? Ou bien faudra-t-il planter des vignes dans des zones au climat plus clément et utiliser des cépages plus résistants venant de Grèce, du Portugal, d'Espagne ou de Bulgarie, voire issus d'un croisement entre deux variétés, comme la recherche le permet aujourd'hui ? 

A ces questions, les viticulteurs apportent des réponses. Certaines sont révolutionnaires. Basées sur l'innovation, elles préparent la viticulture du futur à un mélange de sciences et d'empirisme. 

Journal des transformations et des territoires, La Tribune a donc décidé de mettre un coup de projecteur sur cette activité qui symbolise la culture française mais aussi la capacité à innover de notre pays. Pour les amateurs de vin, les passionnés d'économie, ou encore les esprits curieux des transformations écologiques et scientifiques, nous avons mobilisé l'ensemble de nos bureaux en région pour vous proposer une édition spéciale sur cette révolution qui passe sous les radars.

A lire ici l'ensemble de notre dossier Changement climatique : le plan de survie révolutionnaire des vins français