Révolte en Ukraine : que peut faire l’Europe ?

Par 28 minutes / Arte  |   |  352  mots
L'Ukraine est profondément divisée depuis 1991. / Reuters
La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, que peut faire l'Europe face aux mouvements de contestation en Ukraine ?

10.000 manifestants regroupés, mercredi matin, dans le centre de Kiev, après une nouvelle nuit de répression. Un mouvement contestataire qui a triplé en trois semaines, après la volte-face du gouvernement ukrainien ayant refusé un accord tant attendu de libre-échange et de coopération avec l'Union Européenne.

Craignant une nouvelle Révolution orange à l'exemple de celle de 2004, le président Viktor Ianoukovitch a finalement opté pour une reprise en main par la force via le déploiement d'unités policières anti-émeutes. Une décision condamnée par les Occidentaux, qui soutiennent unanimement les aspirations du peuple ukrainien face à ce recours soudain à l'autoritarisme.

Alors que les Etats-Unis réfléchissent à d'éventuelles sanctions contre l'Ukraine, des milliers de manifestants pro-européens persistent sur place.

Dans la nuit de mardi à mercredi, les forces anti-émeutes ukrainiennes ont tenté de reprendre les alentours de la mairie de Kiev occupée par l'opposition - en vain. Les protestataires reprochent au président Victor Ianoukovitch d'avoir renoncé à la signature d'un accord d'association et de libre échange avec l'Union Européenne.

MISE AU POINT
Par Sandrine Le Calvez

 

RETROVISEUR
Par Marc-Antoine Deporet

7 janvier 2009. Le géant russe Gazprom, très proche du Kremlin, coupe le robinet des livraisons de gaz naturel à destination de l'Ukraine, accusée d'en détourner une partie. Retour sur la fameuse "guerre des tuyaux". 

VU D'AILLEURS
Par Juan Gomez

Mercredi, c'est une scène étonnante qui a eu lieu au parlement géorgien : des députés en sont venus aux mains ! L'objet de cette bagarre : l'Ukraine bien sûr. Avec cette épineuse question : faut-il soutenir les manifestants ?

Rappelons que l'ex-président géorgien se pose en médiateur. Saakachvili s'est d'ailleurs rendu à Kiev samedi dernier, où il a été accueilli comme une rock star par les pro-européens.

DEBAT
Pour en débattre, la politologue, spécialiste de l'Ukraine Alexandra Goujon, le député européen Socialistes et Démocrates Henri Weber et Marc Semo, grand reporter à Libération, responsable du service Étranger.  

 

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