Ukraine : comment arrêter le bain de sang ?

Par 28 minutes / Arte  |   |  407  mots
Le président ukrainien a annoncé mercredi soir une "trêve" avec l'opposition. / DR
La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, comment éviter le bain de sang en Ukraine ?

L'Ukraine brûle. Les photos que l'on reçoit depuis Kiev montrent une place Maïdan en cendres et une population en sang. Un deuil national a été statué. Depuis mardi, le bilan s'alourdit à Kiev : plus 26 morts dont 16 civils.

Alors que la capitale ukrainienne a encore été le théâtre de terribles affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, "la perspective de sanctions prises au niveau de l'Union européenne" semble être privilégiée. Cette position parviendra-elle définitivement à mettre fin au massacre ?

Une trêve négociée mercredi soir

Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a annoncé avoir conclu une "trêve" avec les chefs de file de l'opposition et a ajouté que des négociations allaient débuter pour éviter de nouvelles effusions de sang.

L'accord négocié alors que l'Ukraine a basculé dans la violence mardi puis dans la nuit de mercredi prévoit en premier lieu une trêve avant "le lancement de négociations avec l'objectif de mettre fin aux effusions de sang et stabiliser la situation dans l'intérêt de la paix sociale".

Dans un communiqué, la présidence ukrainienne indique que l'accord a été négocié avec les trois principaux chefs de file de la contestation, l'ancien ministre de l'Economie Arseni Iatseniouk, l'ex-boxeur Vitali Klitschko qui dirige le parti libéral Oudar et le nationaliste Oleh Tiahnibok.

MISE AU POINT
Par Sandrine Lecalvez

RETROVISEUR
Par Marc-Antoine Deporet

Le prince de Novgorod en 862
Il y a 12 siècles, le prince Riourik de Novgorod fonde la Russie kiévienne, réunissant la Biélorussie, l'Ukraine et une partie de la Russie occidentale. Retour sur les origines de la capitale ukrainienne, Kiev.

VU D'AILLEURS
Par Amandine Collongette

Bosnie-Herzégovine : révolte contre le pouvoir
Les Bosniens eux aussi dénoncent la corruption qui gangrène leur pays. En fait, la population ne supporte plus les privilèges de la classe politique. De plus, le taux de chômage s'élève à plus de 40%, et les salaires moyens tournent autour de 400 euros.

Alors, cette fois-ci les différentes communautés ne se déchirent plus mais se rejoignent autour d'une seule cause : avoir une vie meilleure.

DEBAT
Pour en débattre, Alexandra Goujon, politologue spécialiste de l'Ukraine, Dimitri de Kochko, journaliste à La Russie d'Aujourd'hui et Thomas Klau, analyste politique au Conseil européen des relations étrangères.

>>> Suivez 28 minutes sur le site de l'émission
sur Twitter @28minutes
 et sur Facebook