Uber a levé 1,2 milliard de dollars

Par Delphine Cuny  |   |  315  mots
Travis Kalanick, le cofondateur et directeur général d'Uber promet "des changements" en 2015. (Crédits : Reuters)
La startup californienne connue pour son application de réservation de voiture de tourisme avec chauffeur a bouclé un tour de table la valorisant 40 milliards de dollars. Elle promet des investissements et des changements, après une flopée de polémiques.

Nouveau tour de table monstre pour Uber : la société californienne connue pour son application de réservation de voiture de tourisme avec chauffeur (VTC) annonce sur son site qu'elle vient de lever quelque 1,2 milliard de dollars, et que « des moyens supplémentaires demeurent pour des investissements stratégiques » ce qui pourrait porter la somme à 1,8 milliard selon un document enregistré dans l'Etat du Delaware, selon le site Re/code qui confirme une valorisation de 40 milliards de dollars.

« Ce financement permettra à Uber de réaliser des investissements substantiels, en particulier dans la région Asie-Pacifique » indique la startup dans un billet de blog signé Travis Kalanick, le cofondateur et directeur général.

Attaquée par les taxis et certaines municipalités, l'entreprise de San Francisco souligne qu'elle est « six fois plus grande qu'il y a douze mois » en étant présente dans 250 villes de 50 pays.

« Rien qu'en 2015, Uber devrait générer plus d'un million d'emplois dans les villes du monde entier et des millions de personnes vont peut-être décider qu'ils n'ont plus besoin de posséder une voiture car Uber est moins cher » fait valoir Travis Kalanick.

Selon Re/code, les recettes brutes générées par Uber (avant reversement de 80% de la course aux chauffeurs) dépasseraient 4 milliards de dollars en rythme annuel et devraient atteindre 10 milliards en 2015.

« Une entreprise plus intelligente et plus humble » en 2015

« Ce genre de croissance n'arrive pas sans douleurs » reconnaît le patron d'Uber, qui souligne la nécessité d'investir dans « la croissance interne et le changement. Reconnaître ses erreurs et en retenir la leçon est un premier pas », confie-t-il sans s'attarder sur lesdites erreurs. Il annonce « des changements dans les mois à venir » afin de devenir « une entreprise plus intelligente et plus humble » qui fixera de nouveaux standards en matière de données personnelles et « redonnera davantage aux villes que l'on sert. »