Données mobiles : Facebook s'offre la start-up finlandaise Pryte

Par latribune.fr  |   |  276  mots
L'approche à la demande proposée par Pytre assure aux utilisateurs d'avoir "le contrôle total sur les coûts" de connexions, relève la start-up. (Photo: Reuters)
La société a créé un système qui permet d'acheter de la connexion à la demande quand on veut utiliser une application spécifique sur un smartphone. Ce savoir-faire s'intègre bien au projet de Facebook de connecter à internet 5 milliards de personnes supplémentaires.

Dans le cadre de son projet internet.org, visant à étendre l'accès à internet aux parties de la planète qui en sont encore dépourvues, Facebook rachetera une start-up finlandaise, Pryte, ont annoncé mardi les deux sociétés.

Basée à Helsinki, l'entreprise a conçu un système dématérialisé en ligne qui permet d'acheter en un clic, depuis une application mobile, la quantité de données nécessaires pour l'utiliser.

Un système pour éviter la surprise des factures de smartphone

Cette approche à la demande assure aux utilisateurs d'avoir "le contrôle total sur les coûts" de connexions, évitant la surprise de factures faramineuses, explique la start-up sur son site internet.

Pryte relève que les applications mobiles représentent désormais 80% du temps passé sur un smartphone.

Elargir l'accès à un accès internet abordable

Sur son site internet, Pryte a déclaré être "ravie" d'annoncer que ses équipes "vont rejoindre Facebook". Une porte-parole du réseau social a confirmé à l'AFP l'acquisition.

Dans un courriel, la porte-parole de Facebook a expliqué:

"Leur expérience approfondie du travail avec les opérateurs mobile s'aligne bien avec les initiatives qui nous menons avec internet.org, consistant à s'allier avec des opérateurs pour apporter un accès internet abordable à 5 milliards de personnes supplémentaires, de manière rentable".

A cet effet, Facebook avait déjà créé fin mars une équipe spéciale, le "Connectivity Lab" ou "Labo de la connectivité", qui rassemble notamment des experts de la Nasa et les cinq salariés du fabricant britannique d'avions solaires Ascenta.

Les modalités financières de la transaction n'ont en revanche pas été divulguées.