Vodafone et Verizon seraient prêts à accorder leurs violons pour 130 milliards de dollars

Par latribune.fr  |   |  276  mots
Pour 130 milliards de dollars, Verizon détiendra les 45% de Vodafone dans Verizon Wireless (c) Reuters
Le Wall Street Journal ainsi que d'autres titres de presse ont affirmé dimanche 1er août que les deux opérateurs télécoms seraient parvenus à un accord, dont les termes et conditions pourraientêtre dévoilés ce lundi.

L'annonce du deuxième rachat le plus important de l'histoire dans le domaine des Télécoms est peut-être pour ce lundi... Selon un article publié dimanche par le Wall Street Journal, Vodafone et Verizon Wireless ont réussi à se mettre d'accord sur la vente de 45% que Vodafone détient dans leur coentreprise aux Etats-Unis.

L'opération reste pour l'instant à confirmer, car l'accord doit encore être validé par les conseils d'administration des deux entreprises. Les membres du conseil d'administration de Vodafone se sont rencontré dimanche pour en discuter, selon des sources citées par la journal économique américain. Dimanche soir, plusieurs journaux confirmaient que les deux entités ont réussi à se mettre d'accord sur un rachat pour 130 milliards de dollars.

Tentatives de rachat depuis plusieurs années

Selon le Wall Street Journal, il s'agirait du deuxième rachat le plus important après celui par Vodafone du groupe Mannesmann en 1999 pour quelque 178 milliards d'euros. Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Verizon, Bob Varettoni, a indiqué dimanche ne pas vouloir faire de commentaires sur les dernières informations.

Créée en 2000, la coentreprise Verizon Wireless est le plus gros opérateur américain de téléphonie mobile, gérant 100,1 millions de lignes et employant 73.4000 salariés. Basée à Basking Ridge, dans le New Jersey, elle a dégagé en 2012 un bénéfice de 75,9 milliards de dollars, selon le site internet du groupe.

Verizon veut depuis plusieurs années racheter les 45% de son homologue britannique dans Verizon Wireless, mais les discussions ont plusieurs fois été suspendues, faute notamment d'entente sur le prix.

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