Sigfox étend son réseau en Russie

Par Pierre Manière  |   |  307  mots
A La Tribune, Sigfox précise que ce réseau couvrira à terme « 85% de la population, la plupart des grands sites industriels et des axes de transports ». (Crédits : Reuters)
Le spécialiste français de l’Internet des objets annonce ce jeudi l’extension de son réseau en Russie.

Ce jeudi matin, Sigfox annonce un partenariat avec le fonds russe Energo Capital pour déployer son réseau dédié à l'Internet des objets à bas débit, à bas coût et faible consommation d'énergie, en Russie. A La Tribune, le groupe précise qu'il couvrira à terme « 85% de la population, la plupart des grands sites industriels et des axes de transports ». Aux yeux de Bertrand Ramé, responsable de l'extension du réseau du groupe et des partenariats, il s'agit un pays stratégique.

Deux secteurs, en particulier, pourraient bénéficier du réseau IoT de Sigfox. « Il y a d'abord le marché des infrastructures de pétrole et de gaz », détaille-t-il. Ici, les capteurs communicants du groupe pourraient permettre d'en améliorer la gestion. L'autre marché à fort potentiel concerne, selon Bertrand Ramé, les « nouvelles routes de la soie », qui consistent notamment, pour la Chine, à tisser de nouvelles voies terrestres vers l'Europe, en passant par la Russie, pour y écouler ses produits. Sur ce créneau, les solutions de « tracking » de marchandises et d'actifs de Sigfox pourrait séduire les entreprises et industriels désireux d'emprunter ces routes.

Pour étendre son réseau en Russie, Sigfox estime avoir trouvé dans Energo un partenaire idéal. « Il s'agit d'un fonds possédé par Eric Brisset, qui est franco-russe, et avec qui nous sommes déjà partenaire en Lettonie et en Lituanie », explique Bertrand Ramé. Concrètement, Energo dispose de l'exclusivité pour le déploiement et la commercialisation du réseau de Sigfox en Russie. C'est lui qui assumera les coûts liés à l'installation des antennes. Sachant qu'il achètera ces dernières à Sigfox. Aujourd'hui, le groupe français est présent dans 71 pays. Il revendique près de 16 millions d'objets connectés à son réseau.