Immobilier : l'écart de prix entre Paris et les petites villes reste considérable

Par M.T.  |   |  427  mots
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L'écart de prix au mètre carré entre Paris et les villes de moins de 20 000 habitants s'élève à près de ... 6000 euros !

Vertigineux.  Selon les chiffres du réseau d'agence immobilière Guy Hoquet, le prix au mètre carré dans la capitale est d'environ 6000 euros plus élevé que pour la moyenne des villes de moins de 20 000 habitants.  "Le dynamisme économique joue sur l'évolution des marchés immobiliers locaux : entre les grandes agglomérations avec un fort bassin d'emplois et les communes de moins de 20 000 habitants, désertées par les services et les transports, le fossé se creuse d'année en année sur les prix et sur l'offre immobilière", indique Frédéric Monssu, directeur général de Guy Hoquet.

L'écart devrait s'accroître en 2013

Malgré tout, seul Paris a vu son écart de prix par rapport aux plus petites villes françaises baisser lors des derniers trimestres. Il faut dire qu'au deuxième trimestre 2012, le prix moyen au mètre carré dans la capitale était au plus haut, à 8 234 euros chez Guy Hoquet. Aujourd'hui, le même groupement d'agencest constate un prix moyen au mètre carré de 7 647 euros à Paris, contre 1 773 euros en moyenne dans les villes de moins de 20 000 habitants. L'écart devrait cependant croître de nouveau en 2013. Le réseau voit en effet une baisse des prix de 7 à 10% dans les zones les moins tendues, de 5% en Ile-de-France hors Paris, et d'entre 0 et 5% à Paris et dans les zones tendues, c'est-à-dire les grandes métropoles, les stations balnéaires et de montagnes cotées.

Le cadre de vie plutôt qu'un logement plus grand

Et pourtant, les surfaces dans les zones tendues sont mécaniquement plus réduites que dans les zones qui le sont moins. "Au 1er trimestre 2013, la surface moyenne vendue en province est de 77 m², contre 35 m² à Paris", indique Guy Hoquet. L'envie d'occuper un logement plus grand n'est en fait que le deuxième motif de mobilité dans le logement, derrière l'amélioration du cadre de vie. "Ces résultats sont particulièrement accentués dans les zones les plus urbanisées et en particulier dans la région parisienne", explique l'institut d'étude CSA.
S'ils ont un jour la possibilité de fuir le stress de la capitale, les parisiens souhaiteront le plus souvent partir dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais aussi en Rhône Alpes, dans les Midi-Pyrénées ou en Bretagne. Ce, plutôt qu'en Auvergne, en Franche Comté ou au Limousin, des régions considérées comme manquant d'attractivité.

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