2 481,73 euros : le coût de la rentrée pour les étudiants

Par latribune.fr  |   |  338  mots
Entrée le l'université Sorbone / DR
D'après une enquête publiée, ce lundi, par les deux principales associations étudiantes - l'Unef et la Fage - les frais de la vie étudiante ont fortement augmenté cette année. Le mois prochain, les jeunes devront débourser en moyenne 2.481,73 euros pour payer leur rentrée. Soit 2% de plus que l'an passé.

La fin des vacances risque d'être synonyme de vache maigre pour les étudiants de l'Hexagone. Dans une enquête publiée ce lundi 19 août, à quelques semaines de la rentrée, les deux principales associations étudiantes affirment que le coût de la vie a encore fortement augmenté, cette année, pour les jeunes suivant des études supérieures.

Si la refonte du système boursier, annoncée cet été par le gouvernement, va permettre aux étudiants boursiers de voir leurs frais diminuer, ceux des 75% de jeunes non boursiers vont, eux, bel et bien progresser de 1,9%.

Le gouffre des loyers

Le coût de la seule rentrée s'élèvera ainsi à 2.481,73 euros, selon la Fage. Soit 2% de plus que l'an passé. "Le mois de septembre sera une nouvelle fois synonyme de sacrifices et de difficultés financières", dénonce dans un communiqué son président, Julien Blanchet

Sur l'année, les frais de la vie étudiante progressent également, poussés par le prix des loyers (en moyenne 638,07 euros en Ile-de-France et 442,01 euros en province), de l'électricité ou de l'assurance habitation, mais aussi par le coût des frais obligatoires (inscription à l'université, tickets de restos U, cotisation à la Sécurité sociale...). Ils ont ainsi crû de 1,6% (1,5 fois l'inflation).

Entre 10.500 et 15.500 de frais par an

Il faut désormais compter entre 10.500 et 15.500 euros pour financer une année d'études en dehors du domicile parental. Et quand leurs familles ne peuvent plus les aider, à cause de la crise, la moitié des étudiant choisissent de prendre un travail pour financer leur scolarité. Une solution précaire, qui, d'après l'Unef, diminue leurs chances de réussite aux examens.

Certains étudiants n'hésitent également plus à renoncer à leurs soins médicaux pour faire des économies. L'Unef considère qu'il est ainsi "urgent de repenser le régime de Sécurité sociale étudiante". En décembre 2012, un rapport de la commission des Affaires sociales du Sénat avait déjà jugé les mutuelles étudiantes trop complexes et trop peu efficaces.