Bernard Cazeneuve promet à son tour une "stabilisation des impôts"

Par latribune.fr  |   |  276  mots
Bernard Cazeneuve,
A combien s'élèveront les hausses d'impôt l'an prochain? "Beaucoup moins" que six milliards d'euros promet Bernard Cazeneuve. Le ministre du Budget met l'accent sur les geste que prévoit le gouvernement en direction des entreprises.

"Notre objectif c'est d'aller vers la stabilisation de la pression fiscale avec un an d'avance"

Le ministre du Budget, interrogé sur Europe 1, a développé le discours de François Hollande sur la "pause fiscale". Il a notamment assuré que les hausses de prélèvement seraient "beaucoup moins" importantes que les 6 milliards indiqués dans certains médias. 

14 milliards d'économies

Lui aussi a mis l'accent sur les économies budgétaires qui devraient être de l'ordre de 14 milliards d'euros.  "Je veux être le ministre des économies par le ministre des impôts" a affirmé le successeur de Jérôme Cahuzac. "Pour le entreprises comme pour les ménages nous allons dans une direction simple: simplification de l'impôt, stabilisation de la pression et du paysage fiscal et stimulation de la croissance", a-t-il ajouté. 

"Ce que je souhaite c'est moins d'impôts pour les entreprises"

Pour les premiers, comme le ministre de l'Economie l'avait fait devant le patronat, le ministre du Budget a tendu la main aux chefs d'entreprise. "Ce que je souhaite c'est qu'il y ait moins d'impôts sur les entreprises", a-t-il indiqué. Et d'affirmer: il "faut réconcilier les Français avec les entreprises". 

Les niches fiscales dans le viseur

Quant aux ménages, ils pourraient eux, être davantage sollicités, via des rabotages sur les niches fiscales. Celles bénéficiant aux parents d'enfants et scolarisés pourraient être rabotées croient savoir Les Echos ce jeudi. Bernard Cazeneuve a seulement confirmé que l'exécutif comptait "s'attaquer aux niches fiscales". Celles-ci représentent "70 milliards d'euros" a-t-il chiffrer avant d'en conclure: "il vaut mieux s'attaquer aux niches fiscales qu'augmenter les impôts".