Arnaud Montebourg : "l'Europe va changer"

Par latribune.fr  |   |  281  mots
Critiquant les plans d'austérité en Europe, Arnaud Montebourg a également indiqué: "Mon but ce n'est pas d'être populaire à la Commission européenne". "Si nous devons faire des économies (en France) ce n'est pas pour abîmer les services publics" ni "pour tuer la croissance dans l'œuf, c'est d'abord parce que nous vivons au dessus de nos moyens"
Le ministre de l'Économie promet de "faire bouger" les décisions de l'UE afin "d'alimenter les sources de la croissance", invoquant notamment la politique de relance du chef du gouvernement italien Matteo Renzi.

"L'Europe, elle va changer".

C'est en tout cas ce qu'a déclaré jeudi le ministre de l'Économie Arnaud Montebourg sur le plateau du journal télévisé de France 2. Et de préciser:

"Tout le monde est inquiet, le moment est venu de faire bouger un certain nombre de décisions de l'Union européenne. Le gouvernement français veut que partout les sources qui alimentent la croissance sortent, en Italie, en Allemagne".

"Mon but n'est pas d'être populaire à la Commission européenne

Le ministre, qui a pris les commandes jeudi d'un ministère de l'Économie élargi, a en particulier évoqué les plans de relance de Matteo Renzi en Italie, et la mise en place d'un salaire minimal en Allemagne.

Critiquant les plans d'austérité en Europe, Arnaud Montebourg a également indiqué:

"Mon but ce n'est pas d'être populaire à la Commission européenne". "Si nous devons faire des économies (en France) ce n'est pas pour abîmer les services publics" ni "pour tuer la croissance dans l'œuf, c'est d'abord parce que nous vivons au dessus de nos moyens"

Sapin-Montebourg, un "tandem de choc" qui "pédale ensemble"

Pour l'heure, la France s'apprête à négocier avec Bruxelles un nouveau report de ses objectifs de réduction du déficit budgétaire, tâche dévolue à Michel Sapin, ministre des Finances, avec qui Arnaud Montebourg se partage Bercy.

Un duo qui suscite le scepticisme de certains commentateurs, auquel le ministre de l'Economie a répondu en parlant d'un "tandem de choc" qui "pédale ensemble". "Nous sommes en face d'une situation très difficile et la question n'est pas de savoir qui est le chef (...)", a-t-il assuré.