Professions réglementées : l'Union des professions libérales monte au front

Par latribune.fr  |   |  263  mots
Selon l'UNAPL, les professions libérales comprennent 800 000 professionnels et 1,5 million de salariés. Les experts géomètres font partie des professions libérales réglementées.
L'organisation, qui regroupe une soixantaine d'organisations syndicales a annoncé vendredi la tenue d'un conseil extraordinaire le 11 septembre, pour organiser sa protestation contre le projet gouvernemental de réforme des professions réglementées.

Après les notaires et les pharmaciens, l'Union nationale des professions libérales (UNAPL) prépare à son tour une riposte contre le projet gouvernemental de réforme des professions réglementées.

L'organisation qui regroupe une soixantaine d'organisations syndicales a annoncé vendredi 5 septembre la tenue d'un conseil extraordinaire pour le jeudi 11 septembre, afin d'organiser sa protestation.

Un rapport de l'Inspection générale des finances daté de mars 2013, mais gardé secret, propose des pistes pour libéraliser 37 professions réglementées, tels les huissiers, kinésithérapeutes, auto-écoles, architectes ou plombiers.

L'éventuel recours aux ordonnances dénoncé

L'UNAPL accuse l'exécutif de faire passer les professionnels libéraux "pour des rentiers, alors qu'ils vivent de leurs nombreuses heures de travail". L'organisation a dénoncé l'éventualité d'un recours aux ordonnances.

"L'arbitraire d'une réforme par ordonnance inquiète au plus haut point l'UNAPL", insiste l'organisation. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, avait toutefois déclaré jeudi 4 septembre que les ordonnances ne seraient "a priori" pas utilisées à l'Assemblée nationale, notamment concernant l'aménagement du travail dominical.

Michel Chassang, président de l'UNAPL avait déjà annoncé en août un "vaste mouvement de préparation pour la rentrée" face au projet de réforme.

Menace d'un conflit dur"

Pour l'heure, le principal syndicat de médecins libéraux, la Confédération des syndicats des médecins français, a menacé de s'engager dans "un conflit dur", tandis que le Conseil supérieur du notariat (CSN) prévoit une manifestation le 17 septembre.